Science économique, mercantilisme, colbertisme, commercialisme, doctrine mercantiliste, néo-mercantilisme, physiocratie
Avec la Renaissance, l'Europe connaît une nouvelle dynamique : marchande, financière et intellectuelle.Création d'Etats nations, grandes découvertes, imprimerie, liberté intellectuelle…
Cependant, les individus ne bénéficient pas tous de la croissance des affaires. Ainsi, le mouvement des Enclosures en Grande-Bretagne entraîne la paupérisation d'une partie de la population.
Erasme, More, Giordano Bruno ou encore Tommaso Campanella dénoncent la pauvreté de la population. Ils préconisent d'ailleurs différents systèmes communistes.
Le mercantilisme est un courant qui voit dans le commerce extérieur un facteur important de la croissance. Il existe de grandes différences entre auteurs : on parle donc de mercantilismes.
[...] Cela forme une doctrine peu diffusée, bien qu'elle serve communément à définir le mercantilisme. William Petty préconise même la suppression des entraves commerciales et de l'interdiction de l'exportation de monnaie. La recherche d'une balance excédentaire est cependant explicite chez, entre autres, Josiah Child. La doctrine monétaire mercantiliste La présentation de la doctrine monétaire mercantiliste est indissociable des échanges extérieurs. Il faut néanmoins distinguer la nature de la monnaie et l'analyse des mécanismes monétaires. La nature de la monnaie : Des mercantilistes assimilent la monnaie à une richesse en soi ou encore à un capital productif. [...]
[...] Cela dit, l'Etat doit induire des comportements individuels favorables au bien commun. Pour ce faire, il utilise sa présence menaçante : doctrine de l'Etat gendarme de Thomas Hobbes. Pour Hobbes, l'Etat est légitime, raisonnable, non arbitraire. Machiavel, lui, assura que la violence est inévitable pour assurer la pérennité du pouvoir. Bodin dit que le pouvoir absolu du monarque a pour seule limite la loi divine. L'individualisme contrôlé : La théorie du profit d'Antoine de Montchrestien montre : le profit est la contrepartie du risque. [...]
[...] Recueillir, en plus des avances primitives et annuelles : Un profit égal au revenu qu'ils pourraient acquérir avec leur capital sans aucun travail. Le salaire de leurs risques, de leur travail et de leur industrie. De quoi remplacer annuellement le dépérissement des effets utilisés. Turgot, surtout, est le précurseur des classiques en ce sens qu'il valorise l'épargne et dévalorise la dépense et le luxe. Il rompt donc avec Du Pont de Nemours. Dans le domaine monétaire, ses positions le rapprochent du réalisme monétaire : Toute monnaie est une marchandise (car composée d'or et d'argent) et non une convention. [...]
[...] L'Etat peut aussi intervenir dans le domaine social : ex. loi sur les pauvres en Angleterre (1601). C'est surtout sur les rapports avec l'étranger que l'Etat doit peser en faisant du protectionnisme, car ce que gagne un pays est égal aux pertes du reste du monde (Montchrestien). Le protectionnisme : L'attitude protectionniste est le principe organique de la solidarité économique nationale : celui qui exporte (ou qui n'importe pas) s'enrichit, enrichit ses salariés, ses fournisseurs et, enfin, l'Etat. Edward Misselden crée même un multiplicateur de l'emploi par l'accroissement des exportations et la diminution des importations. [...]
[...] La justification de la division du travail. La loi des rendements non proportionnels dans l'agriculture : des avances égales peuvent donner des productions très inégales selon l'endroit et la préparation. Si l'on ajoute des avances, la production augmentera mais de moins en moins vite jusqu'à ce qu'elle s'arrête. Le fondement de la rente foncière sur la fertilité des terres et sur le prix des productions. Il enrichit la théorie de l'entrepreneur de Cantillon en donnant les caractères mis en évidence pour les entrepreneurs de l'agriculture à ceux de l'industrie. [...]
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