La science économique étudie comment les individus et les entreprises ou encore les pouvoirs publics et les organisations syndicales effectuent des choix et comment ces choix étudient la façon d'utiliser les ressources. Elle a trois objectifs : un objectif d'explication des phénomènes observés dans la réalité (sociaux et comportements humains), un objectif de prévision (déterminer les choix des individus (agents économiques) lorsque leur environnement se modifie), et un objectif de guider les autorités de politique économique.
En expliquant les phénomènes et en les prédisant, les économistes fournissent une aide à la décision de politiques économiques.
Pour atteindre ces objectifs, l'économiste poursuit une démarche qui est scientifique. L'économie revendique en effet le statut de science et est donc la science des choix et étudie donc le problème des choix de façon scientifique, c'est-à-dire d'une exploration systématique de ce problème.
Les théories rassemblent un ensemble de règles et d'hypothèses qui traduisent cette réalité. Mais dans la mesure où une théorie est la simplification de la réalité, elle peut apparaître assez abstraite, car elle cherche à prendre du recul. Une théorie correspond à un tas d'hypothèses particulières dont on suppose qu'elles sont vraisemblables et qu'elles décrivent le mieux possible les comportements et les phénomènes observés.
Les théories sont utilisées pour construire des modèles à partir desquels on obtient des prédictions quantitatives, elles ne sont valables que quand on peut les chiffrer et elles justifient l'utilisation de modèles mathématiques pour décrire des comportements et des choix des différents acteurs économiques en utilisant des données statistiques qui vont mesurer l'amplitude de ces choix. Il peut donc simuler les politiques économiques ou étudier l'impact de leurs choix. L'économiste teste empiriquement son modèle ce qui lui permet de vérifier l'exactitude d'une prédiction et par conséquent de mesurer le pouvoir explicatif d'une théorie.
La science économique revendique un statut particulier, elle revendique d'être la plus scientifique. Elle semble être perçue comme étant plus rigoureuse et plus logique, par rapport aux autres sciences sociales. Ce qui lui confère ce gage de scientificité, c'est l'usage des mathématiques. Surtout depuis le marginalisme, depuis la fin du XIXe avec Walras et Pareto. Ils revendiquent le raisonnement à la marge, avec celui-ci, la question que l'on se pose est de savoir ce qui se passera si l'on modifie notre action de façon marginale, c'est-à-dire de façon limitée (infinitésimale).
Sur le plan formel, le raisonnement à la marge signifie raisonner en variation et donc avoir recours à la notion de dérivée d'une fonction. Dans la modélisation économique, on utilise le raisonnement à la marge pour effectuer des simulations. On suppose que quelque chose change (ceteris paribus, toutes choses égales par ailleurs). Les conditions ne sont parfois pas réunies, car ce n'est pas l'expérimentateur qui contrôle l'environnement, les recherches sont longues (50 ans) et sont faites en laboratoire. L'agent économique est beaucoup plus coopérateur dans une expérience qu'en réalité.
[...] CT = CF + CV Cm = d = coût marginal d Q CM = C = coût moyen Q Cm(d) = Les économies d'échelles Pour analyser la relation entre quantité produite et coût total, la notion de rendement d'échelle ne suffit pas, car on suppose que k est fixé qu'il y ait ou pas substitution. Le concept d'économie d'échelle est plus général. C C CV I CF Q CM Cm Cm CM CVM Forme de la fonction de coût On dit que l'entreprise réalise des économies d'échelle au sens où l'augmentation de la production se traduit par une augmentation moins que proportionnelle du coût total de production. [...]
[...] Hypothèse de rareté, elle conditionne l'approche de l'économiste. Il faut faire un arbitrage, faire un choix. Une hypothèse qui est une obsession pour l'économiste. L'économie c'est la manière dont l'individu dans la société gère ses ressources rares. Elle s'intéresse aux moyens d'obtenir ces ressources, mais aussi sur sa répartition. Compte tenu de la rareté, l'individu est obligé de faire des choix, que l'on appelle arbitrage. Qui va conditionner ces choix ? Ce sont les incitations qui sont issues de l'environnement. [...]
[...] Elle spécifie que l'individu est rationnel lorsqu'il utilise tous les moyens à sa disposition pour atteindre un objectif sous contrainte. Quelle est la nature de cet objectif : la maximisation. L'économiste suppose toujours que l'individu cherche toujours à maximiser un objectif sous contrainte du coût de production. Pour le consommateur, il s'agit de maximiser une fonction de satisfaction ou d'utilité sous la contrainte de revenu. Il cherche à optimiser et n'est jamais satisfait, il n'est jamais réellement satisfait, a horreur du gaspillage. Il recherche l'efficacité. Il recherche un optimum qui respecte les contraintes. [...]
[...] Pour chaque niveau de prix, j'associe un niveau de quantité optimal que l'entreprise souhaite produire. L'entreprise va choisir le niveau de production qui maximise son profit et pour lequel le Cm = Rm = P1. utilisation optimale des facteurs de production lorsque la contrainte financière varie ; l'intensité capitalistique ne se modifie pas, c'est une droite linéaire. minimisation du coût pour une valeur de production donnée. PmL/w = production supplémentaire qui résulte de la dépense additionnée de dans le facteur travail. [...]
[...] - Examiner la procédure de choix. Les préférences du consommateur Les hypothèses de base sur les préférences L'économiste considère qu'il n'a pas à se demander ni juger l'origine des gouts du consommateur, ses préférences sont données ; il ne cherche pas non plus à sonder la motivation des agents et savoir ce qu'ils ont en tête. Pour autant l'économiste est capable d'indiquer aux politiques quelles pourraient être les effets de l'augmentation des prix du tabac sur la consommation des cigarettes sur la population française. [...]
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