Dans son essence, le motif de spéculation met donc l'accent sur le fait qu'un individu cherchant à gérer sa fortune d'une manière rationnelle est soumis à deux risques contradictoires : celui de perdre son revenu et celui de perdre son capital. S'il conserve de la monnaie liquide, il perd son revenu, mais il garde son capital intact (en admettant que le niveau général des prix ne varie pas sensiblement). S'il se procure des titres, il perçoit un revenu mais risque une perte de capital.
Dans un monde où règne l'incertitude, chaque individu répartira sa fortune entre les titres et la monnaie liquide, compte-tenu de ses dispositions à supporter l'un et l'autre risque.
[...] Le revenu permanent y apparaît dans la formule. Il s'agit du revenu que l'individu s'attend à recevoir pendant les années à venir, compte tenu de ses revenus passés. [...]
[...] La fonction de liquidité et l'équilibre monétaire logo.png 1°)LA FONCTION DE DEMANDE DE MONNAIE LES MOTIFS DE DEMANDE DE MONNAIE Rôle essentiel de Keynes dans la diffusion de cette analyse des motifs. Transaction, précaution, spéculation, et finance motive Transaction Précaution Facteurs coutumiers, institutionnels jouent sur le motif de transaction, et de précaution, peut-être aussi le taux de l'intérêt. Le motif de spéculation Renvoie à la détention naturelle de liquidité. Pertinence contemporaine? Dans son essence, le motif de spéculation met donc l'accent sur le fait qu'un individu cherchant à gérer sa fortune d'une manière rationnelle est soumis à deux risques contradictoires : celui de perdre son revenu et celui de perdre son capital. [...]
[...] L'équation quantitative est également connue sous la forme de « l'équation de l'échange » MV = p. T La demande de monnaie pour assurer les transactions est donc PT/ V On sait que dans sa conception la plus extrême, la théorie quantitative soutient que V et T ne sont pas influencés lorsque M varie, si bien que toute modification de M provoque une variation proportionnelle du niveau général des prix, p. Base du monétarisme Si l'on suppose toujours que la vitesse de circulation est constante et si l'on admet en outre que le nombre de transactions effectuées dans l'économie au cours d'une période est un constant multiple λ du Produit réel Y obtenu pendant cette même période T = λ la demande de monnaie peut s'écrire : λ/V. [...]
[...] S'il se procure des titres, il perçoit un revenu mais risque une perte de capital. Dans un monde où règne l'incertitude, chaque individu répartira sa fortune entre les titres et la monnaie liquide, compte tenu de ses dispositions à supporter l'un et l'autre risque. Il est néanmoins couramment admis qu'il existe un niveau très faible, mais positif, du taux de l'intérêt à partir duquel la demande d'encaisse de spéculation devient parfaitement élastique, en d'autres termes un niveau à partir duquel la demande de monnaie spéculative devient infinie. [...]
[...] Keynes introduisait en outre l'idée selon laquelle, lorsqu'un niveau critique particulièrement bas du taux (le l'intérêt est atteint, la demande de monnaie pour la spéculation devient infiniment élastique par rapport à ce taux d'intérêt, si bien que l'économie tombe dans « la trappe à liquidités ». La formulation keynésienne devait par la suite être modifiée ou perfectionnée par les successeurs M/P Y + qui définit l'équilibre entre l'offre et la demande réelles de monnaie. Dans cette expression, L est la demande de monnaie pour le motif de spéculation qui est une fonction inverse du taux de l'intérêt ; quant au coefficient c'est le rapport des encaisses nominales de transactions au volume des transactions. [...]
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