Facteurs de croissance, croissance économique, France, accroissement de la productivité, emploi, NTIC Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication, Irlande, Suède, Royaume-Uni
La croissance économique en France sur une longue période s'explique par la croissance de l'emploi (croissance de la population active occupée) ainsi que par la croissance de la productivité par emploi. La productivité et l'emploi dépendent eux-mêmes de deux facteurs : la mise à la disposition de chaque poste de travail d'une plus grande quantité de capital, mais aussi l'accroissement de la productivité globale des facteurs.
[...] Il faut distinguer la part dans l'industrie et celle dans les services. Dans l'industrie, ce sont les parts les plus importantes et dans les services, ce sont les parts les moins importantes. II. Étude de cas : la Finlande, la Corée puis le Japon ont la plus forte part dans la somme des valeurs ajoutées Dans les services, la hiérarchie est un peu différente : l'Irlande, la Suède, puis le Royaume-Uni suivis pratiquement à égalité des Etats-Unis, de la Finlande, des Pays–Bas et de la Hongrie. [...]
[...] Entre un tiers où la moitié du PIB est consacré à l'investissement [au détriment de la consommation]. Les taux d'investissement comparables en 1988 augmentent depuis cette date [à l'exception de la période 1995-2000]. Toutefois la différence entre les deux pays apparaît dès 1990). Ces taux d'investissement élevés ont pour conséquence à la fois l'augmentation de la capacité de production, la modernisation du capital technique, un taux de croissance du PIB plus important (par effet multiplicateur). Le facteur le plus important est constitué par la croissance de la productivité globale, suivi de l'investissement. [...]
[...] - La productivité du travail (ou quantité produite rapportée à la quantité de travail utilisée) connaît quant à elle une croissance quasiment exponentielle à partir de 1950. On doit donc bien distinguer la production moyenne par emploi (qui dépend de la quantité de capital et de la productivité globale des facteurs) de la seule productivité du travail. L'accroissement de la quantité de travail et de la quantité de capital explique une partie de l'accroissement de la production. Cependant une partie de la croissance s'explique également par le progrès technique, plus difficilement quantifiable (sauf en tant que valeur résiduelle). [...]
[...] Aux phases d'expansion (équipement) succèdent des phases de stagnation (renouvellement). Cette évolution a des répercussions sur l'ensemble de l'économie, d'autant plus sensibles que la part de ce secteur est élevée. Le fait de posséder une main d'œuvre qualifiée permet d'attirer des investissements de l'étranger dans des secteurs à haute valeur ajoutée (c'est le cas de l'informatique en Inde). Les problèmes qui se posent sont : la situation de la recherche fondamentale, le transfert recherche/innovation, le choix de thèmes de recherche. [...]
[...] Il en résulte que l'on peut obtenir des taux de croissance élevés avec des combinaisons de facteurs très différentes (mais où le rôle de la quantité de travail peut être plus important que celui du progrès technique), le résidu peut être considéré comme étant le résultat du progrès technique. L'innovation, elle-même stimulée par la concurrence, est à l'origine de la croissance pour Schumpeter. En permanence on voit se produire au cours de la croissance un phénomène d'expansion de certains secteurs et de déclin d'autres secteurs. De façon générale, l'entrepreneur qui innove (en produit ou en technique de production) espère pouvoir augmenter son profit. [...]
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