Théories économiques, prolongement de l’analyse marxiste, débats sur l’impérialisme, Rosa Luxemburg, système capitaliste
D'un point de vue marxiste, le développement et le sous-développement sont deux formes d'appartenance au même système capitaliste. L'analyse du sous-développement renvoie à la domination dans le système capitaliste (et donc à l'impérialisme).
La question du statut de l'impérialisme va être un des thèmes de confrontation majeurs à l'intérieur même du groupe marxiste, et plus précisément dans le parti social-démocrate allemand.
[...] Il y a 3 composantes dans une marchandise : 1. La production de biens de production, qui correspond à la reproduction simple. La valeur de la production correspond à une demande qui est celle de bien de production La production de biens de consommation. Les capitalistes qui produisent des biens de consommation vont vouloir des biens qui peuvent trouver à s'écouler L'accumulation du capital. Mais, qui va acheter les marchandises produites en surcroît par les capitalistes, et qui renvoie à l'accumulation du capital constant ? [...]
[...] Chapitre 5 : Exemple de prolongement de l'analyse marxiste : les débats sur l'impérialisme I Les débats sur l'impérialisme au début du 20e siècle Le terme impérialiste a été inventé par Hotson en 1902. À travers la notion d'impérialisme, on voit celle de sous-développement. Cette notion appelle deux précisions d'un point de vue marxiste : la relation de causalité entre le développement de certains pays et le sous-développement d'autres pays ; le sous-développement ne s'analyse pas comme un simple retard. [...]
[...] On pourrait répondre que ce sont les capitalistes qui s'achètent les uns les autres cette dernière portion pour investir et accroître l'accumulation ; mais il y a un problème : si le capital constant augmente, la production sera plus importante l'année suivante. Qui va alors acheter ce surplus de marchandises (notamment les biens de consommation) ? Rosa Luxemburg dit que le seul moyen de l'écouler ce surplus de marchandises va être de trouver un système extérieur au système capitaliste. Ce système va être les colonies. III Critiques de Rosa LUXEMBURG On retrouve une idée proche de celle de Smith dans le fait que le commerce extérieur va permettre d'écouler les marchandises en surplus. Remarque : Chez R. [...]
[...] Elle va donc analyser l'impérialisme. En 1913, elle sort un ouvrage, Accumulation du capital. Au moment de la Première Guerre Mondiale, le SPD est pour la guerre, et R. Luxemburg contre. Le résultat sera qu'après la guerre, il y aura une révolution en Allemagne des anti-impérialismes qui sera écrasé par les socialistes. II Reproduction et impérialisme selon Rosa LUXEMBURG Elle insiste sur le fait que la relation fondamentale du capitalisme est la reproduction élargie du capital. Pour Luxemburg, cette reproduction élargie conduit à ce que la plus grande partie de la plus-value obtenue soit investie en capital (d'où l'accumulation). [...]
[...] À cause de l'accumulation du capital, le capital constant va avoir tendance à sans cesse augmenter. On peut remarquer que cette hausse de la composition technique du capital va se traduire par une hausse de la composition organique du capital. Le capital constant peut diminuer, donc la composition organique du capital aussi (avec des machines qui coûtent moins chères). L'histoire du 20e siècle nous montre que les thèses de Luxemburg sont critiquables, car beaucoup de pays développés aujourd'hui écoulent leurs marchandises dans d'autres pays développés. Les pays sous-développés ne peuvent pas acheter lesdites marchandises. [...]
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