Il y a peu de relations entre la théorie de la croissance et la théorie de la répartition du revenu national. Les premières contributions importantes en ce qui concerne la théorie de la croissance datent de l'entre-deux-guerres, alors que les théories de la répartition du revenu national (liées à la théorie du capital) datent du début des années 1950.
Le problème de la théorie du capital est la mesure du capital et ensuite la répartition du revenu national entre salaires et profits.
Pour cela il fallait expliciter la nature de la relation entre le capital, le revenu et le profit.
Le débat sur la théorie du capital a pris naissance à partir de 1953, publication d'un article de Joan ROBINSON : controverse des 2 Cambridge : USA – GB.
Ce débat est très souvent schématisé par le problème du retour des techniques. Plus précisément, le modèle néo-classique expliquait qu'il était possible de construire une fonction de production à facteurs substituables pour laquelle pour chaque niveau de production il y avait une et une seule combinaison de facteurs de production qui assurait la meilleure répartition du revenu national.
La critique de Cambridge (GB) consistait à répondre qu'une technique qui avait été efficace pour un niveau du produit donné et qui ne l'était plus pour un autre niveau pouvait le redevenir pour un troisième niveau.
[...] si = 0 alors l'intensité capitalistique demeure constante. Questions : L'équilibre existe-t-il ? Est-il unique ? Est-il stable ? Ici, l'équilibre est donné par le point d'intersection des deux courbes correspondant à l'abscisse k*. On remarque qu'en on a : . De plus, il y a un seul point d'intersection, l'équilibre est unique. Stabilité : diagramme de phases. Lorsque s.f(k) > nk, > 0. [...]
[...] Ceci peut améliorer leurs connaissances par une formation en dehors de l'entreprise. Il s'agit ainsi d'améliorer leur capital humain. Cette approche repose sur les travaux de Becker et Schultz. Ainsi donc à la différence du modèle de Solow, où le travail est un facteur primaire, les connaissances dans le modèle de Lucas sont sujettes à accumulation. Les fondements microéconomiques du capital humain sont les suivants : - les impacts du capital humain correspondent au temps consacré à la formation - le coût de constitution du capital humain est un coût d'opportunité correspondant à la renonciation aux salaires présents et aux loisirs - l'arbitrage se fait entre d'une part la valeur actualisée des revenus futurs et d'autre part des salaires auxquels on renonce actuellement - l'équilibre général des marchés permet de déterminer le taux d'intérêt, le salaire et le taux de croissance de l'économie. [...]
[...] On doit avoir : f'(k) n = 0 f'(k) = n Or n est la pente de la droite nk. Donc la pente de la droite doit être égale à la pente de la courbe. L'égalité f'(k) = n est appelée règle d'or. Les prolongements du modèle néo classique Trois points principaux : - l'optimalité des régimes de croissance - l'explication des sources de la croissance - la prise en compte de générations de capital L'accumulation optimale Le modèle néo classique reprend une hypothèse keynésienne du taux d'épargne constant. [...]
[...] Comparaison entre les modèles de Solow et de Harrod Domar : - le concept central est identique : croissance équilibrée à taux constant. - Une différence : o Dans le modèle Harrod Domar, il ne peut y avoir croissance de plein emploi qu'en situation de croissance équilibrée à taux constant o Chez Solow, la croissance équilibrée à taux constant n'est qu'un cas particulier de la croissance de plein emploi. Question : puisque la forme de la fonction de production détermine les propriétés d'existence, d'unicité et de stabilité d'une intensité capitalistique assurant ces propriétés, peut-on définir des conditions sur la fonction de production pour que ces propriétés soient garanties ? [...]
[...] Les facteurs de la croissance Sous l'hypothèse d'une fonction de production à facteurs substituables, ces modèles fournissent une répartition des facteurs de la croissance. Dans le cas le plus simple (fonction de production homogène de degré à rendements d'échelle constants, on obtient la formule : Les modèles à générations de capital Modèle néo-classique de base : - processus d'accumulation du capital - progrès technique (exogène) Ici on prend en compte des machines de générations différentes : machines introduites à différentes périodes. [...]
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