Aujourd'hui il y a une certaine confiance envers plusieurs courants néoclassiques
- Le courant de l'équilibre général (Arrow-Debreu) qui s'inspire de Walras : raisonnement sur un système de concurrence pure et parfaite, système de « price taker »...
- Le courant du monétarisme (Friedman, Hayek) : dans les années 40, Hayek avait fondé une institution libérale dans laquelle on retrouve Friedman. Ce courant ne reprend pas que les théories quantitatives de la monnaie. C'est un projet de remise en cause de l'État-providence. L'école de Chicago a tenté de combattre l'école du keynésianisme.
- Le courant du Public Choice : il s'agit de comprendre le comportement des individus par le concept de la rationalité.
- Le courant de la nouvelle microéconomie (tout ce qui se réclame des travaux de Becker).
Trois attitudes face aux travaux de Keynes vont émerger.
La première sera de montrer que Keynes n'est pas si éloignée de la théorie néoclassique il donne des informations importantes mais il ne faut pas renoncer pour autant à l'orthodoxie. La deuxième ne sera lors de rejet radical de cette théorie en 1945 environ, plusieurs courants néoclassiques s'attellent à repenser la théorie néoclassique. Le ministère de la défense américain a financé un renouveau de la pensée néoclassique.
La troisième possibilité est la résurgence du néolibéralisme.
Il faut différencier néoclassiques et néolibéraux. Les néoclassiques ne sont pas tous des néolibéraux et inversement. Par exemple, Hayek était un néoclassique dans les années 20 et 30 mais il renoncera par la suite. Cependant la théorie néoclassique est souvent un instrument néolibéral.
[...] Le droit doit toujours regarder si les individus se sont soumis aux règles. On ne peut pas se prononcer sur les résultats du jeu ni les modifier. L'individu a donc un pouvoir limité. La catallaxie est-elle un jeu à somme nulle ? Hayek considère que non, car le jeu est créateur de richesses (c'est un argument utilitariste). Le droit ne peut que vérifier le comportement des individus par rapport aux règles du jeu ; le jeu donne juste les règles aux individus. C'est l'idée du rationalisme critique. [...]
[...] On part du modèle de la société capitaliste et on va utiliser un individu transhistorique qui permet de comprendre le passage à différents stades de production. Chez Marx, les individus sont les travailleurs. Dans la théorie des droits de propriété, les individus sont ceux qui calculent le rapport coût - avantage. L'histoire possède un aboutissement : c'est une société sans état, c'est-à- dire une société réconciliée avec elle-même grâce à universalisation du marché (dans le cadre des droits de propriété) ou par la disparition du marché (chez Marx). III . [...]
[...] Il s'agit de la séparation de l'homme et de la terre. II. L'analyse des droits de propriété : un aboutissement de la théorie libérale Comment l'économie s'est-elle sortie de l'idée d'éternité du marché et de l'incapacité de la théorie traditionnelle à absorber l'histoire ? Le terme de marché pose problème. Il est rarement défini, voire non défini. Quand on parle de marché, cela renvoie à un lieu, à un espace, mais aussi à une définition de l'économique comme un domaine particulier. [...]
[...] Le caractère exclusif signifie qu'il n'y ait pas de règlement concernant ce droit, on peut en faire ce que bon nous semble. Ce caractère a un impact au niveau de la politique économique : la déréglementation permet de tendre vers cette exclusivité. Le caractère transférable signifie que l'on peut transférer sans problème notre droit de propriété c'est-à-dire qu'il va de ne pas y avoir d'obstacle à ce transfert. L'exemple typique d'obstacle est constitué par les droits de succession. Dans un idéal de la firme néoclassique traditionnelle c'est-à-dire qu'il faut arriver à la coïncidence entre la propriété et la direction, il faut que cette condition permette la maximisation du profit et donc permette aux firmes d'être les plus efficientes. [...]
[...] Elle correspond à une reproduction à l'identique au niveau économique. C'est un système relativement immobile, en dehors des chemins de l'histoire. L'économie coutumière n'est pas à même de faire face à des perturbations comme des guerres. Il y a besoin alors de réorganiser le modèle. L'organisation ne peut venir que de la tête, on aura alors une économie de type autoritaire. L'économie de type autoritaire poussera les individus à recouvrer une certaine autonomie dans le cadre de ce type d'économie. [...]
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