Une société entre dans le système d'échange quand elle ne peut plus vivre en autosuffisance et quand elle veut augmenter sa diversité. Dans une économie non monétaire, la mise en œuvre des échanges se fait sous forme de troc. Le troc fut rationalisé par l'économie de foire en organisant des regroupements d'échangeurs potentiels au même endroit, même moment pur faciliter les échanges. Cela a permis d'instaurer un système de prix relatifs. Puis, on a mis en place un étalon de valeur c'est-à-dire un bien qui sert de référence pour estimer la valeur d'un bien par rapport à celle d'un autre (exemples : sel, coquillages, viande, riz).
Enfin, la monnaie métallique est arrivée. Elle s'est alors imposée du fait de ses caractéristiques qui sont les suivantes : durabilité, inaltérabilité, divisibilité, élément dans lequel on a confiance. Selon la définition de la monnaie donnée par Raymond Barre, « la monnaie est un bien d'échange généralement au sein de la communauté de paiement ». La monnaie est alors une composante du contrat social. Tout s'écroule en cas d'inflation importante. La monnaie est aujourd'hui dématérialisée et dépend de la garantie du pouvoir d'achat.
[...] Qu'est-ce que la monnaie Plan I. Qu'est-ce que la monnaie ? A. Approche de la monnaie par ses propriétés Institution nécessaire aux échanges Une convention partagée et acceptée par tous. B. Approche de la monnaie au travers de ses fonctions. II. Quel est le rôle de la monnaie dans l'équilibre économique ? A. La monnaie-voile B. La réfutation de l'analyse dichotomique. III. Les fondements de la demande de monnaie. [...]
[...] La demande de monnaie dans le cadre de l'analyse quantitative L'effet d'encaisse réelle ou effet Pigou L'approche monétariste. B. La demande de monnaie dans l'analyse keynésienne Les motifs de la détention de la monnaie selon Keynes Les prolongements de la pensée keynésienne. IV. Les déterminants de l'offre de monnaie. A. Les formes et mesures de monnaie La masse monétaire Les agrégats monétaires. B. Les principaux canaux de la création monétaire Les contreparties internes à la création monétaire Les contreparties extérieures à la création monétaire C. Une création monétaire illimitée ? I. Qu'est-ce que la monnaie ? [...]
[...] Les motifs de la détention de la monnaie selon Keynes. Keynes considère que la monnaie ne peut être demandée pour elle-même. On peut demander la monnaie pour la transaction : motif de transaction. Dans ce cas, la demande de monnaie varie en fonction des revenus. La monnaie peut aussi être demandée pour motif de précaution qui s'explique par le fait que les agents veulent pouvoir faire face à des dépenses ou une chute de leurs revenus imprévue. Cette précaution croît avec l'augmentation du revenu. [...]
[...] Les entrées nettes de devises n'ayant pas cours légal d'où une conversion entrainant une création monétaire. C. Une création monétaire illimitée ? Chaque opération de crédit nécessite une réserve obligatoire. Cela entraine un besoin de refinancement auprès de la Banque Centrale Européenne. Or la Banque Centrale Européenne offre un refinancement limité. Par conséquent, la création de monnaie est limitée. Quand on accorde des crédits, une partie de la monnaie est constituée en monnaie fiduciaire. Elle ne revient donc pas sous forme de dépôt : cela constitue une fuite qui nécessite un refinancement. [...]
[...] Les fondements de la demande de monnaie A. La demande de monnaie dans le cadre de l'analyse quantitative 1. L'effet d'encaisse réelle ou effet Pigou Dans les années 20, on considère que la monnaie est un voile. Dans ce cas, on peut alors se demander pourquoi les agents économiques demandent de la monnaie. La réponse est qu'ils souhaitent maintenir le pouvoir d'achat des encaisses possédées par l'agent économique. Les agents économiques ne sont pas victimes de l'illusion monétaire donc dès qu'ils anticipent une inflation, ils demandent plus de monnaie afin de conserver leur pouvoir d'achat. [...]
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