Libéralisme politique, libéralisme économique, John Locke, Montesquieu, Benjamin Constant, mercantilisme, théorie des lois naturelles, démocratie libérale, liberté individuelle
Le libéralisme est un ensemble de doctrines politiques et économiques qui font de la liberté individuelle, définie comme une loi naturelle, la valeur la plus élevée que toute société humaine doit garantir et promouvoir. L'unité inséparable du libéralisme politique et du libéralisme économique, postulée par les théoriciens libéraux, peut cependant sembler problématique et soulever des questions sur le caractère opérationnel de ce principe.
[...] Dans la variante économique, le libéralisme consiste à défendre la liberté individuelle sur le marché. C'est en France au début du XVIIIe siècle que l'on a vu se développer les contributions les plus importantes à cette doctrine économique. Sur la base de la théorie des lois naturelles, des économistes physiocratiques tels que Pierre de Boisguillebert et François Quesnay s'opposent au mercantilisme incarné par les successeurs de Colbert et condamnent l'intervention économique de l'État. Dans le cas de ces auteurs, les individus devraient être libres de poursuivre leurs intérêts particuliers, car l'ordre social qui en résulte est le meilleur possible. [...]
[...] La liberté sociale est la sœur de la liberté économique et signifie en fin de compte que l'État ne doit pas s'immiscer dans les relations sociales, en particulier les relations entre les patrons et les employés. La forme politique du pouvoir peut varier d'un pays à l'autre : certaines démocraties sont des monarchies, tandis que d'autres sont des républiques. Mais les mêmes principes de base sont suivis partout. IV. Oppositions et évolutions Bien que le libéralisme soit influent, ce n'est pas la seule doctrine politique qui a marqué les XIXe et XXe siècles. [...]
[...] Par conséquent, le souverain est contraint de respecter ces droits humains naturels, tels que la liberté et l'égalité, mais aussi la propriété privée et la sécurité personnelle. Ce concept de pouvoir, nécessairement limité, que l'on retrouve par exemple chez Montesquieu, est caractéristique du mouvement des Lumières : dans une perspective individualiste centrée sur l'homme, la liberté devient le but de toute société, mais aussi sa condition nécessaire, que la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, adoptée en le contexte de la Révolution française, entrera irrévocablement dans la tradition politique. [...]
[...] Il n'y a pas d'égalité réelle. La libre concurrence conduit à l'exploitation des plus faibles. Ils pensaient donc que l'État devait intervenir : après la révolution de 1848, des écrivains comme Louis Blanc considéraient l'État comme une « machine progressiste » qui fournissait les conditions du progrès humain. Mais les socialistes ne sont pas les seuls à s'opposer au libéralisme : en 1832, l'Église catholique a également condamné ceux qui se prétendaient catholiques libéraux et voulaient que le clergé s'allie à la démocratie. [...]
[...] Qu'est-ce que le libéralisme ? Le libéralisme est un ensemble de doctrines politiques et économiques qui font de la liberté individuelle, définie comme une loi naturelle, la valeur la plus élevée que toute société humaine doit garantir et promouvoir. L'unité inséparable du libéralisme politique et du libéralisme économique, postulée par les théoriciens libéraux, peut cependant sembler problématique et soulever des questions sur le caractère opérationnel de ce principe. I. Origines du libéralisme Le libéralisme n'est pas un véritable ensemble de doctrines, et on peut en dire plus sur la poursuite d'un certain nombre de penseurs que d'une seule théorie. [...]
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