Le fondement de la doctrine de Marx est le matérialisme historique qui est en rupture avec la philosophie de Hegel, son père spirituel. Chez Hegel, l'histoire est prédominée par des idées explicatives abstraites. Chaque période de l'Histoire est alors caractérisée par une idée abstraite dont elle est une représentation concrète.
Marx formule globalement deux critiques à cet égard :
- "L'Histoire est transformée en un processus de transformation de la conscience". L'histoire est complètement déconnectée de sa base matérielle : l'activité économique. "Ce n'est pas la conscience qui détermine leur être mais leur être qui détermine leur conscience" (Marx). Cela signifie que ce sont les conditions matérielles de l'existence qui déterminent la façon de penser. La dynamique historique se situe dans la réponse qu'on donne aux besoins humains. Il y a une évolution et donc des transformations sociales.
Notons également la distinction entre les infrastructures et les superstructures des sociétés. L'infrastructure économique évolue de manière relativement continue étant donné que les forces productives ne cessent d'évoluer grâce aux transformations démographiques et aux innovations, par exemple. Les superstructures politiques, juridiques, idéologiques sont, à l'inverse davantage figées. Il y a donc forcément des moments où il faut ajuster l'infrastructure et la superstructure pour remédier au décalage. On dépasse la contradiction en changeant les sociétés. Pour Marx, la Révolution française est un exemple type du matérialisme historique : la classe économiquement dominante devient la classe politiquement dominante.
- Le socle, c'est l'économie. C'est l'économie qui fait la loi. Pour Marx, le capitalisme court à sa perte. Il va développer ses propres contradictions qui lui seront fatales.
[...] Vu Ve Vu Ve Les salaires : Ce qui explique les salaires c'est ce qu'il faut aux salariés pour survivre (Marx est donc d'accord avec les classiques). Pour Marx, les capitalistes achètent aux salariés leur force de travail et non pas leur travail. (On paie au salarié sa capacité à travailler 8 heures et non pas ses 8 heures de travail). Selon Marx, ce qui explique les salaires, ce sont certaines conditions sociales. Il n'y a plus de lois physiques pour calculer le salaire. Marx distingue deux capitaux : - Le capital constant qui n'ajoute aucune valeur aux produits. [...]
[...] On suppose que : P (Cacahuètes) = P (Chaînes hifi) = P (Locomotives) = Ce qui compte ce sont les prix relatifs et non pas les prix absolus. Il faut avoir deux équations et non pas trois. Par exemple, la locomotive sera notre numéraire. Son prix est fixé, par construction à 1 (Une locomotive coûte une locomotive). Et les autres prix seront exprimés en locomotives. Avec Walras, on va plus loi. Le numéraire c'est la monnaie (Or par exemple). C'est la loi de Walras. [...]
[...] Globalement, on distingue 3 grands groupes de théoriciens : - Ceux qui comme Fisher défendent l'identité MV=PT MV=PT est une relation comptable. Elle est toujours vraie. Ce n'est pas une équation. La seule variable est V. - Ceux qui s'interrogent sur la théorie quantitative de la monnaie. Il s'agit essentiellement des néoclassiques de Cambridge (Marshall). MV+M'V'=PT. Il y a des périodes de transition. C'est Fisher qui va en parler mais aussi les néoclassiques de Cambridge. Ils vont plus loin avec les périodes de transition. [...]
[...] VI- Le pessimisme néoclassique Il y a des cas où le marché par définition ne peut pas fonctionner tout seul. L'Etat doit donc intervenir pour corriger les déficiences du marché : - Des biens sont mis sous tutelle. On les interdit pour des raisons déterminées. - Des biens publics qui doivent être gérés par l'Etat. - L'Etat doit également intervenir si les productivités marginales sont croissantes. Les rendements à l'échelle doivent être décroissants. S'ils sont croissants, on maximise les pertes. [...]
[...] Dans ce cas la monnaie est demandée pour elle-même. c. M/P = S'il y a surproduction, les prix baissent. Donc le rapport M/P (pouvoir d'achat de la monnaie) augmente, d'où l'augmentation du pouvoir d'achat et donc de la consommation. S'il y a sous-production, les prix augmentent. Donc le rapport M/P baisse. La demande baisse. Donc les prix baissent. - Ceux qui expliquent l'inflation autrement mais qui au final, à partir de phénomènes réels, aboutissent à la théorie quantitative de la monnaie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture