L'équilibre sur le marché monétaire correspond à une égalisation de l'offre et de la demande de monnaie ; le taux d'intérêt s'ajuste pour que la demande de monnaie soit égale à l'offre. La théorie monétaire keynésienne, théorie traditionnelle de la monnaie, se compose de trois postulats phares :
-le taux d'intérêt nominal est le coût d'opportunité de la détention de monnaie
-la demande de monnaie baisse quand le taux d'intérêt augmente
-le taux d'intérêt est déterminé de manière à égaliser l'offre et la demande de monnaie
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[...] La critique monétariste Les monétaristes estiment que la demande de monnaie est simplement proportionnelle à la production nominale, c'est-à-dire au revenu, et ne dépend pas du taux d'intérêt : ils font l'hypothèse que la courbe de demande est verticale ; faire l'hypothèse que la demande de monnaie ne dépend pas du taux d'intérêt revient à supposer que la vitesse de circulation de la monnaie soit constante , et que la hausse de l'offre de monnaie entraîne simplement une hausse proportionnelle du revenu nominal ( = la théorie quantitative de la monnaie). [...]
[...] Une régulation autonome du marché de la monnaie ? Si l'équilibre sur le marché monétaire se fixe à un taux d'intérêt plus bas à cause d'une variation de l'offre et de la demande de monnaie, alors la politique monétaire permettra une hausse de la production, car encouragera l'investissement ( le taux d'intérêt étant faible) , ce qui accroîtra la productivité , augmentera la production, donc le revenu, et conduira à une augmentation de la demande de monnaie ( l'équilibre fera alors à un taux d'intérêt plus élevé). [...]
[...] En effet , la banque centrale peut influer sur l'équilibre général sur le marché de la monnaie grâce à sa politique monétaire : une politique monétaire restrictive a pour effet de réduire le montant des prêts octroyés par les banques, et donc de limiter l'offre et la demande de monnaie qui dépendent toutes deux du taux d'intérêt : la courbe d'offre se déplaçant vers la gauche, l'équilibre de crédits (la quantité de crédits octroyés par la banque commerciale) sera donc réduit , et limitera la circulation de monnaie sur le marché. [...]
[...] La quantité de monnaie que l'état décide de mettre en circulation ne dépend aucunement des taux d'intérêt, c'est pourquoi les courbes d'offre sont verticales. - Une courbe de demande positive, mais décroissante : la demande de monnaie diminue quand le taux d'intérêt augmente La vitesse de circulation de la monnaie dépend du choix des agents économiques entre détenir ou dépenser leur argent : puisque la monnaie est un actif qui ne rapporte pas de taux d'intérêt, et comme les individus préfèrent recevoir des intérêts, tels que les bons au Trésor ; le seul argument en faveur des pièces et des billets est leur commodité, leur facilité pour être un instrument d'échange. [...]
[...] L'équilibre sur le marché de la monnaie I La situation d'équilibre sur le marché monétaire Qu'est-ce qu'une situation d'équilibre sur le marché monétaire ? Définition : L'équilibre sur le marché monétaire correspond à une égalisation de l'offre et de la demande de monnaie ; le taux d'intérêt s'ajuste pour que la demande de monnaie soit égale à l'offre. La théorie monétaire keynésienne, théorie traditionnelle de la monnaie, se compose de trois postulats phares : - le taux d'intérêt nominal est le coût d'opportunité de la détention de monnaie - la demande de monnaie baisse quand le taux d'intérêt augmente - le taux d'intérêt est déterminé de manière à égaliser l'offre et la demande de monnaie Représentation graphique de l'équilibre monétaire et explication Taux d'intérêt nominal ( MSo - MSo = courbe d'offre de monnaie I o D D = Courbe de demande de monnaie relativement inélastique Demande de monnaie Le taux d'intérêt d'équilibre pour l'offre de monnaie MSo est Io, - Une courbe d'offre verticale : l'offre de monnaie est insensible aux variations du taux d'intérêt. [...]
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