Exposé consacré à l'entrepreneur néo-classique (à ne pas confondre avec l'entrepreneur shumpeterien). Il reprend la théorie elle-même et la confronte à la réalité du monde économique, révélant par là même ses limites.
[...] L'entrepreneur n'a donc aucun pouvoir réel sur les échanges et ne peut vendre à un prix supérieur à celui du marché. ( L'entrepreneur ne reçoit alors aucun salaire. Cela s'explique par l'absence d'incertitudes dans les modèles considérés : il suffit d'un ordinateur pour déterminer O et D aux prix donnés et n'y a pas besoin de rémunération spécifique. A long terme, en CPP, les profits normaux sont nuls. Le revenu résiduel de l'entrepreneur reflète alors la présence de facteurs fixes et rares. On parle alors de rente et non plus de profit. [...]
[...] L'entreprise du coin de la rue diffère de celle de l'entrepreneur néo-classique. ( Ronald Coase et Olivier Williamson mettent en évidence que l'entreprise réelle est une organisation, c'est-à-dire une structure où il y a des coûts, qui ne sont pas dus au marché. C'est un morceau isolé du marché, qui fonctionne en son sein et définit sa propre structure. Elle doit gérer son facteur travail et a des contraintes bureaucratiques, des problèmes de financement et une asymétrie d'information. De nouvelles actions peuvent apparaître dans l'entreprise : l'externalisation ou internalisation. [...]
[...] L'organisation n'intéresse pas l'économiste néoclassique. b. Ses motivations et le contexte du marché fait de lui un entrepreneur limité ( La théorie de l'entrepreneur parmi les économistes marginalistes, est équivalente à la théorie du producteur ou à la théorie de l'entreprise, il se résume à une fonction de production, "boîte noire" qui combine des facteurs de production, capital et travail et ne semble pas doué de facultés exceptionnelles. L'entrepreneur agit avec ce que l'on appelle une rationalité complète dans un environnement certain. [...]
[...] L'entrepreneur néo-classique est donc un individu à la marge de la théorie en tant qu'il n'a pas de place réelle : la perfection du marché et l'équilibre qui se fait de lui-même l'éjectent du circuit économique. Mais l'entrepreneur néo-classique n'est pas une réalité : le monde dans lequel il évolue est presque impossible mais surtout, les nouvelles théories du marché ont montré qu'il est un pion essentiel à la croissance économique. Les nouveaux économistes renouent donc avec les théories mercantilistes et classiques. Aujourd'hui, l'esprit d'entreprise est glorifié et l'entrepreneur a acquis une excellente réputation. Bibliographie : - Economie. [...]
[...] ( La loi de Walras (1834-1910) : reprend pour partie l'analyse précédente. Elle suppose une centralisation de l'économie : elle on considère la totalité des agents et la totalité biens et services. Globalement, les agents économiques sont soumis à une contrainte budgétaire (possibilité d'avoir une demande supérieure à son offre, seulement en tant que d'autres ont une demande inférieur à leur offre) d'où : O globale = D globale. n n ( PiDi = ( PiOi i = 1 i = 1 La valeur totale des offres étant identiquement égale à la valeur totale des si l'équilibre entre O et D est réalisé sur n 1 marché, il est nécessairement réalisé sur le nième. [...]
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