Les principaux avantages de la division du travail ont été prouvés par Adam Smith (économiste écossais du XVIIIe siècle).
La division du travail, permet d'améliorer la productivité des travailleurs parce qu'elle les spécialisent dans une basique et unique tâche.
Les travailleurs sont nettement plus habiles.
Le travailleur va innover dans son travail (trouver de nouvelles façons de s'organiser).
On supprime les temps morts (se déplacer, changer d'outil). On vient ici de définir la division technique du travail entre les différents travailleurs d'une même unité de production et qui va permettre d'améliorer la productivité de cette entreprise.
Il existe aussi, une division sociale du travail, qui permet de spécialiser les individus dans un métier et qui permet d'améliorer le bien-être de la population. C'est ce que Smith nomme le principe de la « main invisible ». Lorsque les individus cherchent leur intérêt particulier, ils améliorent l'intérêt général (...)
[...] Le salariat est devenu un statut qui est contraignant et relativement rigide. On dit que ce statut salarié correspond à la norme d'emploi fordiste. Cependant, comme le fordisme est remis en cause, certains pensent que cette norme d'emploi va être également remise en cause Effritement de la condition salariale Jusqu'à aujourd'hui, s'est développé un emploi typique. C'est un emploi à durée indéterminé à temps plein, inscrit dans un système de promotion qui permet de faire carrière, avec un seul employeur. [...]
[...] Le 2e moyen : les conventions collectives : un texte organisant les relations de travail au sein d'une branche d'activité. La convention collective ne peut être moins favorable pour les salariés que le droit du travail. La convention collective s'applique à toutes les entreprises de la branche, qu'elles en soient signataires ou non. La convention collective présente des avantages pour els entreprises puisqu'elles fixent des règles communes qui encadrent la concurrence ; mais aussi pour les salariés parce qu'elles précisent des niveaux hiérarchiques, de qualification, d'ancienneté ou de grille salariale que peuvent utilisés les salariés quand ils changent d'entreprise. [...]
[...] Les salariés sont dans une relation de dépendance des patrons car le contrat de travail se fait au jour le jour. On y trouve généralement des individus à la situation sociale dégradé. En 1922, le salariat a une image négative que le parti radical gauche inscrit dans son programme pour l'abolition du salariat car c'est une forme d'esclavage Les transformations du salariat : de l'individuel au collectif Au XIXe siècle, être salarié décrit la place que l'on occupe dans l'entreprise. [...]
[...] Il va falloir mettre en place une organisation du travail qui répond aux exigences de la demande en terme de qualité, quantité et différenciation. Mise en place du principe juste à temps : l'entreprise doit produire ce que demande le client au moment où il le demande. Ce principe se décompose en 5 exigences : les zéros olympiques : - le zéro stock : production à la demande du client. - Le zéro délai : production immédiate - Le zéro défaut : qualité irréprochable pour clients - Le zéro panne : font aussi entretien des machines - Le zéro papier : les bureaux également doivent faire des économies, certaines opérations doivent être limitées papasserie Les dépassements de l'OST sont basés principalement sur la responsabilisation et l'autonomie des travailleurs. [...]
[...] La norme de l'emploi atypique se dégrade, qu'elle n'assure plus la protection des salariés et qu'elles les mènent de plus en plus vers la précarisation. C'est ce que Castel appelle la déstabilisation des stables. Ces évolutions de l'emploi, montre qu'on assiste peut être à la fin du capitalisme fordisme qui privilégie les travailleurs au profit d'un capitalisme actionnariale qui favorise l'actionnaire voire le consommateur. Désormais le partage de la valeur ajoutée se fait plus vers les profits que vers les salaires. [...]
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