La croissance économique peut se définir comme l'accroissement sur une longue durée des quantités de biens et de services produits dans un pays, mesuré année par année, en général.
Adam Smith a créé la division du travail, qui a pour objectif la division du travail, entre les salariés, en plusieurs taches. Il instaure alors la parcellisation et la spécialisation. Cette division du travail mène à une hausse de la productivité, grâce au gain de temps et d'habilité.
Puis Taylor va reprendre ces principes et proposer une double division du travail : la division horizontale, taches fragmentées et parcellisées dans le but d'obtenir un travail simple et de courte durée, et la division verticale. Taylor estime qu'il faut une surveillance stricte des salariés pour qu'ils respectent les cadences.
[...] Il repose également sur un régime de demande, l'ensemble des salaires, profits et prix qui alimentent la demande. Ainsi, la croissance est rapide et régulière au niveau des salaires. L'organisation a donc bien une influence sur la croissance, une influence très positive car grâce à elle, la productivité et la production c'est-à- dire le travail et le capital rémunéré est en augmentation. Mais n'a-t-elle que des aspects positifs sur la croissance ? De nombreuses critiques sont adressées au Fordisme et au Taylorisme. En effet, l'engouement des débuts est loin. [...]
[...] Les investissements ne sont pas assez productifs, il y a épuisement des gains de productivité dans l'industrie, ils sont en retard, le délai de réaction est beaucoup trop important, le marché est saturé. La division du travail à des effets négatifs également sur l'organisation elle-même sur la production et donc sur la croissance. L'organisation du travail permet alors d'augmenter la production et l'efficacité de la productivité, elle influe donc sur la croissance mais cette organisation du travail a également ses limites, qu'il ne faut pas oublier. [...]
[...] Puis la dernière crise du Taylorisme est la crise technique, c'est une situation où toute modification est une complication. Le Fordisme fait face, lui aussi, à des problèmes et des obstacles qui peuvent avoir une influence négative sur la croissance, une récession, une baisse de la productivité, car il doit faire face à l'hostilité des travailleurs qui se montre de plus en plus forte. Ils organisent des grèves, adressent des revendications, font preuve d'absentéisme important, remettent en cause la hiérarchie. [...]
[...] Pour y répondre, nous verrons, tout d'abord les effets positifs de l'organisation du travail sur la croissance. Puis, nous verrons les aspects négatifs de l'organisation du travail sur la croissance. Nous l'avons dit précédemment, durant les 30glorieuses, de 1945 à 1975, le modèle principal d'organisation du travail dans les pays industrialisés était le Taylorisme et le Fordisme. Ford, un constructeur automobile américain, reprit les principes de Taylor pour les améliorer et les intégrer dans ses usines, remarquant que le temps de flânerie était trop important et voulant accroitre sa productivité. [...]
[...] Reprenant l'OST c'est-à-dire l'organisation scientifique du travail, impliquant la spécialisation des salariés pour une tache qui leur est propre, il entrainerait de nouveaux types d'employés, de nouveaux postes. Puis, il va augmenter le salaire des employés en apportant au taylorisme le Five dollars Day pour faire accepter les nouvelles règles et cadences au personnel et pour le fidéliser surtout, sachant que cette rémunération journalière est une nette augmentation par rapport au salaire que les salariés avaient auparavant. Ford crée alors une motivation chez les employés. [...]
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