De nombreuses sociétés ont pratiqués l'échange non pas en utilisant la monnaie mais en pratiquant l'échange non monétaire : le troc.
Le troc est l'échange d'une marchandise contre une autre. Dès que les échanges se multiplient, la monnaie va simplifier ces échanges car le troc apparait rapidement comme un moyen d'échange limité (...)
[...] C'est-à-dire que personne n'a intérêt à conserver de la monnaie. On vend des produits non pas pour récupérer de la monnaie mais pour acquérir d'autres produits. Les produits s'échangent contre des produits (via l'intermédiaire de la monnaie) Pour les néoclassiques, la monnaie ne peut pas influencer les mécanismes réels de l'économie. Ils la considèrent comme le lubrifiant de l'économie qui facilitera les transactions, qui n'aura aucunes influences sur les variables réelles. Le seul paramètre que va influencer la monnaie sera les prix. [...]
[...] C'est la raison pour laquelle il faut chercher à la neutraliser. L'approche dichotomique Dans cette approche, la monnaie n'est qu'un intermédiaire des échanges, c'est-à-dire un moyen de paiement. Elle n'a pas d'autres roles, elle est neutre dans l'économie. On parle aussi de neutralité de la monnaie car elle n'est pas demandée pour elle même mais seulement pour acheter des biens. Elle est demandée pour un motif de transaction. Historiquement, c'est la position qui est adoptée par les classiques Smith, Ricardo, Mill, Say. [...]
[...] Il s'agit de considérer que les phénomènes monétaires ont une influence majeure sur l'activité économique et sur le niveau des prix. En raison de cette influence, il convient de renoncer à toute politique monétaire active. Dans l'analyse de Friedman, on peut distinguer deux actes - Tout d'abord, une augmentation de l'offre de monnaie va induire une augmentation des encaisses monétaires des agents. Si les encaisses monétaires des agents augmentent alors ces agents économiques se sentent plus riches et dépensent donc davantage (si l'inflation n'est pas anticipée). [...]
[...] Deuxième point : la demande de monnaie est liée au revenu et au taux d'intérêt : Keynes considère que le taux d'intérêt est le prix de la monnaie. Ce taux d'intérêt est obtenu par la confrontation entre offre et demande. Par conséquent, une augmentation de l'offre de monnaie conduit (permet) de réduire le taux d'intérêt qui favorisera l'investissement et qui permettra d'augmenter la production. Dans ce sens, la monnaie n'est pas neutre pour Keynes, mais active. Troisième point : Il est possible de relancer l'économie par une politique monétaire appropriée : On peut faire intervenir la monnaie dans l'équilibre macroéconomique. [...]
[...] P est le niveau des prix. T représente le montant des transactions effectuées au cours d'une période (=quantité de biens qui existe au cours d'une période qui est échangée contre de la monnaie). Cette expression signifie que la masse monétaire MV qui circule est nécessairement égale à la monnaie reçue par les agents économiques en contrepartie de la valeur de leurs transactions (ou de la production). Pour établir une relation de causalité entre la monnaie et les prix, il faut supposer : ¤que la vitesse de circulation de la monnaie est constante, c'est-à-dire que les habitudes de paiement de la population sont peu changeantes, cela veut dire aussi que la structure bancaire est relativement invariante d'une année sur l'autre. [...]
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