Échanger, échanges, degré de division, travail, richesse des nations, 18ème siècle, stock de métaux, précieux, Adam Smith, monétaire, travail humain, croissance démographique, aspect quantitatif, aspect qualitatif, travailleurs, productif, spécialiser, talent particulier, dextérité, incitation, mécaniser les opérations, avantage comparatif, gains accrus, division internationale, avantages absolus, coût inférieur, commerce international, appareil productif, libre-échange, loi des avantages comparatifs de Riccardo, Friedrich List, système national d'économie politique, domination économique, protectionnisme, valeur des biens, prix de marché, concurrence, marginalistes, économies d'Europe de l'Est, pillages publics, économistes libertariens
Jusqu'au 18ème siècle la richesse était assimilée au stock de métaux précieux détenu. Avec Adam Smith, la richesse passe d'une nature monétaire à une nature réel. Pour lui, elle s'assimile à "l'ensembles des choses nécessaires à la vie". D'où proviennent ces choses ? "Du travail humain" (Adam Smith). Augmenter la richesse implique donc d'augmenter le travail. Cela peut revêtir deux aspects, d'un point de vue quantitatif : augmenter le travail repose sur une croissance démographique suffisante. Cette condition n'étant pas rempli au 18ème siècle, Adam Smith se concentre sur l'aspect qualitatif du travail.
[...] Pour Adam Smith, oui. Adam Smith le croyait profondément, il y voyait la conséquence du " penchant naturel des hommes à l'échange", mais cet instinct naturel ne suffit pas. Contrairement à ce que pensait Smith, il ne débouche sur le marché qu'au terme d'un long processus durant lequel les autorités publiques ont joué un rôle essentiel en garantissant la loyauté et la sécurité des échanges. En d'autres termes, un marché ne peut apparaitre et fonctionner sans système de droit de propriété bien défini et sanctionné, sans règles, sans tribunal, etc . [...]
[...] L'économie selon Adam Smith : pourquoi échanger ? Les échanges conditionnent le degré de division du travail à l'origine de la "richesse des nations" Jusqu'au 18[ème] siècle la richesse était assimilée au stock de métaux précieux détenu. Avec Adam Smith, la richesse passe d'une nature monétaire à une nature réelle. Pour lui, elle s'assimile à "l'ensemble des choses nécessaires à la vie". D'où proviennent ces choses ? "Du travail humain" Adam Smith. Augmenter la richesse implique donc d'augmenter le travail. [...]
[...] Economie de temps lié au fait de ne plus avoir à passer d'une tâche à une autre. Incitation à mécaniser les opérations les plus simples et les plus répétitives. Pour appuyer ces propos, Adam Smith avance l'exemple de la manufacture d'épingle, il observe qu'un artisan seul dans sa boutique et capable de produire une épingle par jour. En revanche, si cette production est divisée en 10 opérations effectuées chacune par un ouvrier épingles sont produites dans la journée, soit une productivité du travail passant de 1 à 4800. [...]
[...] C'est ainsi, qu'Adam Smith met en évidence que la division du travail dépend de la taille du marché. Plus les échanges sont développés, plus le degré de spécialisation du travail le sera et plus l'enrichissement sera important. Adam Smith comprend alors le point faible de l'Angleterre, son marché national limité constitue un frein à la spécialisation des tâches, c'est la raison pour laquelle, il voit dans le commerce international organisé sur le libre-échange le moyen d'offrir aux producteurs anglais de nouveau débouché et donc la possibilité d'affiner la division du travail à l'origine de la richesse nationale. [...]
[...] C'est ainsi que le législateur est intervenu en faisant adopter pour la première fois aux Etats-Unis des lois anti-trust. Dans cette perspective, l'état devient le garant du bon déroulement des échanges. Excepté les économistes libertariens, tous reconnaissent à l'état ce rôle. [...]
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