Les différentes théories des échanges internationaux

Résumé du document

L'économie internationale étudie les relations économiques d'interdépendance entre les nations. C'est-à-dire les interactions économiques entre les Etats, ou encore les échanges entre pays. Les échanges de B&S mais également les échanges financiers qui en sont la contrepartie.

Pour cela, elle se divise traditionnellement en deux grands domaines d'analyse :

- L'analyse du Commerce international (CI)
- L'analyse des Relations Macroéconomiques Internationales (RMI)

1/ Analyser le CI revient à analyser les échanges de B&S entre un pays et le RDM. Cela revient à analyser par ailleurs les politiques commerciales de protectionnisme (réduit les échanges) ou de LE (favorise les échanges) = Commerce international

On va donc s'intéresser davantage aux cinq questions suivantes :

? Dans quels biens un pays doit-il se spécialiser (exporter) et quels biens a-t-il intérêt, en contrepartie, à importer ? (Chapitre 1 et 2)
? L'ouverture sur l'extérieur, la spécialisation à l'échange, sont-ils bénéfiques par rapport à l'autarcie ? (Chapitre 3)
? Comment un pays se protège-t-il de la concurrence extérieure et quels sont les effets des mesures de protection sur le bien-être de la nation, des consommateurs et des producteurs ? (Chapitre 3)
? Quelles sont les modalités et les conséquences du multilatéralisme ou de la formation d'une union économique sur les échanges et sur le bien-être des pays membres et des pays tiers ? (Chapitre 4)
? Quel est le rôle des firmes multinationales dans le commerce international ? (Chapitre 5)

2/ Il s'agit d'analyser ce qui se crée autour des échanges de biens et services. Il s'agit d'une vision plus financière. On va mesurer l'efficacité des échanges et des politiques commerciales, à travers l'étude de la BP et des politiques économiques mises en ?uvre pour l'améliorer = Relations macroéconomiques internationales (RMI).
(...)

Extraits

[...] Le PSC restreint l'utilisation de la politique budgétaire. La question que l'on se pose est donc de savoir si il s'agit d'une ZMO ? Limite d'une UEM : Pas de possibilité d'agir sur les politiques : Politique de Change / Politique monétaire / Politique budgétaire / D'où la nécessité : Flexibilité salariale = Intégration com. / Flexibilité des travailleurs / Budget fédéral / Selon la ZMO, les pays ont intérêt à adhérer à une zone de changes fixes lorsque celle-ci est étroitement liée à leur économie par des relations commerciales fortes et lorsque les facteurs de production sont très mobiles. [...]

[...] Deux questions : - la question de l'efficacité des PCS. - la question de savoir si le libre-échange est dépassé ? [Krugman (1987)]. la pratique des politiques commerciales actuelles, puis les débats et controverses autour de la théorie de la PCS. Notre analyse, de par l'apparition même de la théorie des PCS, aura pour point de départ les modèles de base de Brander et Spencer, puis ses critiques et dépassements successifs, et plus particulièrement l'analyse de Neven et Seabright (1995). [...]

[...] Les tentatives de vérifications empiriques ( Dans la mesure où ces modèles se sont développés en parallèles, les tentatives de vérifications empiriques se sont fondées sur les deux démarches au cours des années 80 : REC : validation, remise en cause Différentiation des produits ( Ces vérifications empiriques vont nous permettre de compléter les analyses portant sur le CI dans le contexte des nouvelles théories (une fois de plus, il est peu probable de retrouver toutes les caractéristiques d'un modèle théorique). Nous allons dégager de cette analyse d'autres déterminants du CI. Les rendements d'échelle croissants Deux tentatives de vérifications empiriques ont été réalisées. Première vérification empirique : Harrold DICKS (1994) Il analyse les conclusions concernant l'existence des REC (externe) dans le contexte du CI (plus la taille du pays est importante et plus il y a X). Il exploite des données relatives à l'année 1970 sur près de 200 secteurs industriels américains. [...]

[...] Dans cet exemple, le monopole de production conduit à des profits élevés mais le duopole à des pertes (la production d'un avion entraînant des coûts fixes). En l'absence d'intervention publique, l'équilibre peut impliquer des pertes pour les deux producteurs (avionneurs). ii) Avec intervention de l'Etat Supposons à présent une intervention publique : Une politique industrielle européenne consistant à subventionner la production d'airbus de 25 millions de dollar est mise en place. Tableau 3.3 : Cas d'interactions stratégiques avec l'intervention de l'état européen Une subvention à la production pour Airbus permet à la firme de s'engager dans la production et décourage Boeing de le faire. [...]

[...] Le secteur agricole a bénéficié d'un statut particulier jusqu'en 1994 puisqu'il était exclu des négociations commerciales, ce qui permettait à beaucoup de pays, en particulier l'Europe de protéger leurs marchés intérieurs et de subventionner leurs exportations. Désormais, l'agriculture fait partie des accords. - Baisse des obstacles non tarifaires ; - Réduction des subventions à l'exportation ; - Baisse des droits de douane de 36%. On par ailleurs, une libéralisation du commerce des textiles (RVE dans le contexte des Accords multifibres). Enfin, on assiste à l'apparition du GATS (General Agreement on Trade in Services). iii) Les principales critiques de l'ORD et l'OMC Une justice indépendante ? 1. [...]