La macroéconomie est marquée par un dualisme au niveau théorique. Cette opposition est fondée sur la manière d'apprécier les capacités rééquilibrantes du marché ; d'un côté, l'approche néo-classique (libérale) met l'accent sur l'efficacité des mécanismes de prix et l'absence de problèmes de débouchés (JB Say) ; de l'autre côté, les keynésiens mettent en évidence les carences des mécanismes de marché, surtout dans le domaine de la réalisation du plein emploi. Le problème n'est pas que théorique : il se retrouve au niveau de l'opportunité d'une politique d'intervention globale des pouvoirs publics pour influencer le niveau de production et le niveau d'emploi. C'est une question d'actualité qu'on devrait retrouver dans les programmes des candidats à la présidence.
[...] La monnaie n'est pas demandée pour elle-même, mais pour les transactions qu'elle permet ; le désir d'encaisse (désir de détention de monnaie) résulte uniquement du décalage qu'il peut exister entre les dépenses et les recettes (on garde l'argent dans le but de le dépenser) ; il n'y a pas de préférence pour la liquidité. La demande de monnaie est en relation stable avec la valeur des transactions. Équation mise au point par l'école de Cambridge, qui s'appelle l'équation de Cambridge (Pigou Marshall). [...]
[...] Cette analyse sur la neutralité de la monnaie a conduit à la théorie quantitative de la monnaie. Elle dit que la croissance monétaire détermine la croissance du niveau général des prix. David Hume : Au 18e siècle, il énonce le principe de neutralité à long terme de la monnaie et annonce qu'un doublement de la quantité de monnaie entraîne un doublement du niveau général des prix. Il dit que l'activité ne dépend que de facteurs réels et que la vitesse de circulation de la monnaie n'est pas affectée selon que l'activité varie dans tel ou tel sens. [...]
[...] La production et l'emploi sont le résultat d'interactions de comportements. Le comportement . C'est ce qui permet de déterminer la répartition des revenus. Donc, les variations de la production et de l'emploi vont être le résultat d'interactions de comportements. - La fonction de consommation détermine le niveau de la consommation pour un certain revenu. - La fonction de préférence pour la liquidité et la masse monétaire détermine le taux d'intérêt pour un certain revenu. - Le taux d'intérêt permet de déterminer le niveau d'investissement des entreprises. [...]
[...] Il analyse en termes de demande effective, qui détermine le chômage involontaire à partir de l'ensemble du système Les critiques envers l'analyse orthodoxe Keynes rediscute ce qui a été fait précédemment : il restreint notamment le champ de validité de l'analyse classique à une situation exceptionnelle : le plein emploi. Théorie générale, chapitre 1 : Les postulats de la théorie classique ne s'appliquent qu'à un cas spécial et non au cas général. La situation qu'elle suppose étant à la limite . Il remet en cause les propositions classiques qui sont équivalentes, notamment la loi des débouchés, et l'idée que l'offre crée sa propre demande. [...]
[...] La vision de Keynes reste très marquée par les néoclassiques. Il définit le plein emploi en considérant qu'il s'agit d'une absence de chômage volontaire ambiguïté, car dans le plein emploi, il est dans une situation classique). Il critique surtout l'idée de l'automaticité du plein emploi 3. Le système de Keynes Il faut retenir l'enchaînement, qui démarre avec les fonctions de consommation et d'investissement La fonction de consommation et le multiplicateur Chez Keynes, la fonction de consommation relie la consommation au revenu (on consomme en fonction du revenu que l'on perçoit). [...]
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