Smith et Ricardo :
Ils n'ont pas les mêmes théories de la valeur et de la répartition et l'analyse de Ricardo s'inscrit même en contradiction par rapport à celle de Smith.
Ricardo et Malthus :
Les deux auteurs sont en profond désaccord sur la possibilité de crises de surproduction. Malthus pense que les crises de surproduction sont inhérentes au fonctionnement du capitalisme, alors que Ricardo est partisan de la loi de Say (...)
[...] Ricardo insiste sur la différence entre les deux notions: La richesse dépend de l'abondance et la valeur de la difficulté ou de la facilité de la production Quand les conditions de production s'améliorent, la richesse augmente (les marchandises sont plus abondantes), alors que la valeur des marchandises diminue Une science des rapports sociaux L'analyse est faite chez les classiques en termes de classes sociales. Trois classes sociales, possédant chacune un facteur de production, dont elles tirent un revenu spécifique : - Les travailleurs ont pour facteur de production le travail et en tirent un salaire. - Les capitalistes ont pour facteur de production le capital et en tirent un profit. [...]
[...] Donc ce stock ne peut véritablement augmenter. On ne peut parler d'accumulation du stock de FDP° terre On peut même considérer qu'il diminue, dans la mesure où les terres, à force d'être cultivées, tendent à devenir de moins en moins fertiles. (Cf Ricardo). - pour ce qui est du travail, il est souvent confondu (chez Ricardo en tous cas mais pas chez Marx) avec le travailleur. Le stock de travail correspond donc grosso modo à la population en âge de travailler (cad enfants compris à l'époque de Smith et Ricardo et son augmentation dépend de la croissance démographique[1], qui elle-même est stimulée, on verra pourquoi plus tard, par la croissance économique, et donc par l'accumulation de capital. [...]
[...] La répartition est donc bien l'un des enjeux majeurs de l'économie politique. Le but est de trouver le système de répartition coïncidant avec l'opulence de la nation, la production maximale de richesse. On verra que généralement, chez les classiques, cette opulence repose sur un système de répartition particulièrement inégalitaire, dans lequel les travailleurs tirent la portion congrue de la richesse produite Points communs 2.1 L'analyse en termes de classes sociales (déjà vu) 2.2 Une préférence relative du libéralisme économique Tous les classiques ne sont pas d'ardents défenseurs du libéralisme économique. [...]
[...] - Les capitalistes ont pour facteur de production le capital et en tirent un profit. - Les propriétaires fonciers ont pour facteur de production la terre dont ils tirent une rente. Toute analyse en termes de classes sociales suppose, dans une certaine mesure, une conception antagoniste des rapports sociaux . Bien souvent même, les intérêts de classes s'opposent. Ex1: Smith rappelle, lorsqu'il décrit les négociations salariales, que les employeurs capitalistes et les ouvriers ont des intérêts diamétralement opposés. Ex2: Ricardo, on le verra, cherche à démontrer que l'intérêt des propriétaires va à l'encontre de celui des capitalistes, et de la société (Smith était de l'avis inverse). [...]
[...] En termes modernes, on dirait que l'économie est en récession. C'est la situation à éviter. Si le stock de facteur est reconstitué à l'identique, on dit qu'il y a reproduction : le potentiel productif est maintenu en l'état. La nation, en théorie, ne s'enrichit pas, mais on devrait pouvoir, au minimum, obtenir le même niveau de production à la période suivante. En termes modernes, on parle de stagnation. La reconstitution du stock de facteurs, ou reproduction est donc la condition minimale ou condition de viabilité du système. [...]
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