Un pays a intérêt à produire les biens pour lesquels il possède un avantage comparatif par rapport à lui-même. L'avantage comparatif est donné par la productivité du travail, un pays se spécialise dans la production du bien pour lequel la production du travail est la plus élevée.
Ce pays ne réalise plus qu'une seule production, il vend une partie de sa production à l'étranger, et la recette de ces exportations lui permettra de payer son importation, il peut donc se procurer ceux qu'il n'a pas. Le commerce internationale devient interbranche, on achète à l'étranger ce qu'on ne produit pas dans notre pays (...)
Sommaire
I) Les théories traditionnelles du libre échange
II) Le protectionnisme
Conclusion
[...] De plus, dans le cas de taxes sur le commerce extérieur, le commerce génère des recettes fiscales. Ce motif est toujours d'actualité dans des PVD où les recettes provenant de taxes douanières représentent encore en moyenne 25% de leurs recettes publiques totales. Dans un contexte oligopolistique, le protectionnisme ponctuel serait un instrument de conquête des marchés extérieurs La théorie de la politique commerciale stratégique de Krugman et Helpman montre que, dans le cas d'un oligopole, un pays peut en subventionnant la firme nationale exclure les firmes étrangères du marché et obtenir une situation de monopole. [...]
[...] Les emplois créés sont moins bien rémunérés et avec une protection sociale dégradée. Un handicap par rapport aux pays développés Seuls les pays riches sont en mesure de soutenir certaines de leurs activités, telle l'agriculture, par des formes de subventions autorisées (ex : PAC pour l'Union européenne) alors qu'ils imposent aux pays les plus pauvres d'abandonner le seul moyen de protection dont ils disposent, les barrières douanières. Des spécialisations plus ou moins profitables Les spécialisations que génère le libre-échange ne sont pas équivalentes. [...]
[...] La théorie de l'avantage comparatif de David Ricardo (1772 1823) : Un pays a intérêt à produire les biens pour lesquels il possède un avantage comparatif par rapport à lui-même. L'avantage comparatif est donné par la productivité du travail, un pays se spécialise dans la production du bien pour lequel la production du travail est la plus élevée. Ce pays ne réalise plus qu'une seule production, il vend une partie de sa production à l'étranger, et la recette de ces exportations lui permettra de payer son importation, il peut donc se procurer ceux qu'il n'a pas. [...]
[...] La baisse des coûts moyens permet à l'entreprise d'augmenter sa compétitivité structurelle. Intérêts pour le consommateur : Il aura plus de choix, un choix plus important incite à consommer d'avantage. Dès lors, dès que l'on est dans le commerce intra branche, le protectionnisme est justifié. Les limites du libre échange : Présenté comme la panacée universelle et le système qui optimise le mieux les moyens de production, le libre-échange génère un ensemble de coûts non pris en compte par le système économique actuellement en place, le capitalisme. [...]
[...] List considère que les concurrents sont tous des étrangers, il est donc favorable à la prise de mesures protectionnistes, provisoire, qui a pour but de permettre à cette entreprise de se développer à l'abri de la concurrence étrangère. Lorsque l'entreprise parvient à maîtriser ses coûts et qu'elle est devenue compétitive, List est favorable au libre échange. Le protectionnisme défensif de Nicolas Kaldor (1908-1986), il consiste à protéger les entreprises de la concurrence étrangère notamment lorsque les entreprises sont en difficulté à cause de la concurrence étrangère, à court terme cela peut protéger les entreprises menacées de disparaître, il permet donc de sauvegarder des activités qui en sont pas compétitive. A court terme, sauvegarde des emplois. [...]
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