En économie, on parle de fluctuations économiques pour désigner l'irrégularité de la conjoncture, irrégularité mesurée par des indicateurs tels que le PIB, le taux d'inflation,... On sait que se succèdent des périodes d'expansion, de ralentissement, de récession, de dépression, des phases de crises.
La prise de conscience que la conjoncture est très irrégulière est très ancienne. Dès l'Egypte ancienne, on avait déjà conscience de l'irrégularité de la production ; chaque fois qu'il y avait des crues du Nil, il y avait des problèmes (famines,..), et ça revenait régulièrement (...)
[...] Son idée serait finalement de supprimer les crises. La différence entre l'analyse de Keynes et de la NEC est que les agents économiques sont en partie irrationnels, mais qu'il faut aider le système à s'ajuster. ( Le modèle de l'oscillateur de Samuelson (1939) P.A Samuelson a proposé un modèle des fluctuations économiques en faisant jouer un rôle très important à l'investissement. Ce modèle de l'oscillateur combine l'effet multiplicateur et l'effet accélérateur. Le principe du multiplicateur, énoncé par Keynes, montre qu'une augmentation de l'investissement entraîne une augmentation plus que proportionnelle de la production et du revenu. [...]
[...] En particulier, deux économistes, Mensch et J. Van Duijn se sont intéressé au mouvement d'innovations (quand est-ce qu'elles apparaissent et pourquoi en grappes Ils se sont demandé pourquoi les innovations apparaissent de manière intermittente et non régulières. Pour répondre à cette question, ils font une distinction entre innovations de base (dites aussi radicales ou majeures) et innovations secondaires (dites pseudos innovation soit on améliore un produit, soit on crée un produit légèrement différent) Pour Van Duijn, un cycle de kondratiev correspond au cycle de vie d'une innovation majeur (naissance d'une innovation majeur, saturation et déclin, puis nouvelle innovation). [...]
[...] Dans une économie, il y aurait deux secteurs : celui des biens de production et celui des biens de consommation. Il se demande ce qui se passe s'il y a une hausse de l'épargne (sur le marché des capitaux, il y a plus d'offre d'épargne). L'augmentation de l'épargne fait baisser les taux d'intérêts (quand l'épargne augmente, le taux d'intérêts naturel diminue). Quand les taux d'intérêts baissent, les entreprises investissent, ce qui augmente le détour de production, ce qui privilégie le secteur des biens de production. [...]
[...] De plus, il y a une atténuation des conséquences des crises financières. Il ne dit pas que les crises financières ont disparu, mais l'intervention des autorités financières réduit les crises financières. Surtout pendant les Trente Glorieuses ont s'est beaucoup moins intéressé aux cycles, mais ça a changé dans les années 1990. Un retour des cycles ? Avec les baisses de production, notamment en France aux débuts des années 1990, on se demande si on n'assiste pas à un retour des cycles atténués par les Trente Glorieuses. [...]
[...] Il y a aussi des changements dans les structures de marchés, par exemple avec de la concentration d'entreprise, ou encore dans le domaine monétaire. Kondratiev a remarqué qu'il y avait un lien entre quantité de monnaie en circulation et phase du cycle. Les mouvements de découvertes d'or correspondent à des moments clefs dans le cycle économique. Là, Kondratiev met en évidence que les découvertes d'or ne doivent rien au hasard, on a découverte de l'or parce qu'on en avait besoin, donc ces découvertes dépendent aussi de la situation économique . [...]
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