L'école classique : la théorie de l'enrichissement capitaliste

Résumé du document

Dossier d'économie à propos de l'école classique et sa théorie de l'enrichissement capitaliste. Il décrit comment cette école s'est imposé à la révolution industrielle, quels étaient ses objectifs ainsi que les apports fondamentaux que fit Adam Smith à ce courant économique.

Extraits

[...] Le prix naturel demandé est noté Pnde. On a alors : Pnde / Qo = Pm Pm / Pn = Qde / Qo Par exemple, la politique agricole commune a toujours été subventionnée, c'était un système de rente artificielle. Aujourd'hui, il n'est plus possible devant la commission européenne, il faut aligner les prix français sur les prix européens. Sur les marchés aujourd'hui on tient compte des coûts de sorties c'est à dire les coûts engagés lorsqu'on quitte un administrateur pour un autre. [...]

[...] Pour les classiques, l'accumulation du capital est un flux, elle se mesure sur une période. La croissance du produit annuel repose sur l'augmentation du stock (ou potentiel) productif, du travail et des moyens de production. La croissance c'est l'accumulation. Elle ne peu se faire qu'à partir de la production disponible au terme de chaque période. Le surplus est la différence entre la production annuelle totale et la part qui doit être déduite pour sa reproduction à l'identique. La Chine produit un surplus de 10% alors que la France a 1,6%. [...]

[...] Le long terme prime chez les classiques et les libéraux. Avec l'augmentation des enfants au 19ème, la concurrence entre ouvriers va augmenter et donc les salaires vont augmenter et seront compensés par cette concurrence. Donc chez Smith, la question du chômage ne se pose pas si ce n'est le chômage volontaire. Aujourd'hui on utilise le terme de NAIRU, le Non Accelerating Influence Rate of Unemployement c'est à dire le taux d'inflation qui n'accélère pas le chômage, en effet en restant assez stable, l'inflation n'entraîne pas les salariés à réclamer des salaires plus élevés et donc le chômage n'augmente pas. [...]

[...] C'est à dire, si le risque est le même, le taux de profit est constant. S'il n'y a pas les apporteurs de capitaux nécessaires, l'accumulation n'est pas possible. Le taux d'intérêt c'est la part du profit que les entreprises versent à ceux qui ont avancé de l'argent, aux propriétaires du capital. Par exemple ce que remboursent les Etats-Unis à la Chine avec les intérêts en plus. Le taux d'intérêt se règle en fonction du taux de profit. Le taux d'intérêts augmente quand le taux de profit est élevé. [...]

[...] Pour maintenir le pouvoir d'achat il faut augmenter le salaire à la hauteur de l'inflation. Pour Smith le pouvoir d'achat dépend de la démographie. Malthus reprendra cette théorie et dira que le taux naturel de croissance de la population tend à devenir supérieur à celui des biens de subsistance. A long terme pour Smith et les classiques les salaires sont amenés à augmenter. Les salaires intègrent le prix de la reproduction de travail. Cette augmentation est nécessaire à la subsistance. [...]