Adam Smith : père de la division du travail ; pas le premier à en parler mais c'est lui qui caractérise le mieux la période manufacturière. (manufacture : endroit où on fabrique avec les mains.)
La division du travail doit s'inscrire dans une dimension historique. L'approche d'Adam Smith est différente de celle de Karl Marx. Ils s'interrogent tout les deux sur le devenir d'un monde en mutation (...)
[...] La théorie de Smith est au delà de la division du travail. La société est présidée par un ordre naturel, la Main Invisible. Pour Marx, les sociétés humaines ont la particularité d'être à la fois le fruit et l'acteur de leur histoire. Les conditions du système productif ne sont pas le résultat de lois naturelles mais le résultat de l'histoire des sociétés, l'évolution et l'action que les individus ont sur la société. Division du travail et échanges marchands L'échange à l'origine de la division du travail Pour Smith, l'acte de l'échange est considéré comme un penchant naturel. [...]
[...] Progrès technologique dans le capitalisme. À l'époque de Smith, pas monde industriel mais encore manufactures. La division du travail s'inscrit dans un contexte historique et théorique. Elle est perçue comme un problème économique ainsi que sociologique majeur où se pose le problème de la place de l'homme dans la société ou dans l'économie. La division du travail n'a atteint son plein développement qu'à la fin du 19ème siècle, au même moment que l'industrie stabilise ses principes sociologiques et techniques de fonctionnement. [...]
[...] Il a deux principes : le travail à la chaîne et le 5$/day. Le travail à la chaîne Le travail à la chaine s'appuie sur un triple processus : - parcellisation du travail : répétition sans fin du même geste - mécanisation (Taylor se contentait de rationnaliser les outils. Ford va plus loin ; il substitue le capital au travail.) - processus de circulation des pièces : travail à la chaine ; ce n'est plus l'ouvrier qui circule autour du produit mais le produit qui bouge sur la chaine de montage. [...]
[...] Il doit y avoir une accumulation du capital comme préalable à la division du travail. Division du travail et condition ouvrière On constate une perte de savoir faire, une déshumanisation du travail, une dégradation des conditions de travail. Le constat n'est pas réellement partagé par les deux : Smith met en valeur le problème de l'éducation. Pour Marx les conditions de travail sont fondamentales dans son analyse ; écart temporel : la division du travail n'atteint pas le même niveau pour les deux. [...]
[...] Le prolétariat est le résultat de la division du travail. Marx pense que les capitalistes ont créé les outils de leur propre perte. III. Division du travail et évolution du capitalisme industriel Division du travail et accumulation du capital Division du travail et capital Il ne faut pas réduire le capital aux machines. Le recours aux machines est une des caractéristiques principales de la division du travail. Quel est le rôle des machines dans la division du travail ? Quelle est l'influence de la division du travail sur le développement du machinisme ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture