Les théories économiques de Smith à Schumpeter

Résumé du document

Synthèse :

La division du travail et l'extension des marchés pour Smith

1. Une conception nouvelle de la richesse : Smith s'oppose au mercantilisme. Pour lui la véritable richesse n'est pas l'or mais les marchandises qui ont le double avantage de pouvoir être consommées et de servir de moyens d'échange. De plus, l'Etat n'a pas à intervenir dans le commerce : de ce fait, il ne faut pas limiter les importations car il est préférable d'acheter à l'étranger ce qui est moins cher et il ne faut pas favoriser les exportations car cela nuit à la concurrence en favorisant artificiellement certains producteurs et certains marchands. Smith s'aligne sur la position des physiocrates français dont fait partie François Quesnay (pour eux la richesse ne provient pas de l'or mais des biens consommables produits par le travail et que c'est la "plus parfaite liberté" qui est l'unique moyen de rendre la production la plus forte possible) sauf qu'il pense que cette vision doit s'étendre à tous types de produits (...)

Extraits

[...] Keynes fonde la macroéconomie moderne et participe à la conférence de Bretton Woods. Résumé Cours : Sous-emploi et demande selon Keynes A : Une nouvelle analyse du chômage L'analyse libérale ne peut pas expliquer la persistance de la crise des années 1930 par le seul chômage volontaire. Keynes propose une nouvelle interprétation de la crise, remettant ainsi en cause les fondements de l'analyse traditionnelle. B : L'important de la demande effective Le niveau de l'emploi dépend de la demande anticipée par les entrepreneurs, c'est-à-dire de la demande effective, dont l'insuffisance exemple le chômage involontaire. [...]

[...] La science remplace la religion. Ce processus est facteur d'insatisfactions : l'explication scientifique n'est jamais complète car toutes découvertes entrainent de nouvelles perspectives de recherches et la science ne peut pas donner un sens à la vie en disant comment les hommes doivent vivre, ce que font les religions Le capitalisme : le capitalisme est une première concrétisation de la rationalisation des activités sociales. Pour Weber, il correspond à l'organisation méthodique des facteurs de production dans le but de réaliser un profit au sein d'une entreprise destinée à durer. [...]

[...] Ils forment une classe en soi (place déterminée dans les rapports de production) mais pas une classe pour soi (ils n'ont pas conscience du rôle qu'ils pourraient jouer) _ Une classe sociale entretient des rapports conflictuels avec d'autres classes. Dans le mode de production capitaliste, les bourgeois et les prolétaires sont en lutte. Ces deux classes sont en lutte car elles se disputent la richesse créée. Les prolétaires sont les seuls à créer de la richesse car seul le travail est une source de valeur. [...]

[...] Pour les néoclassiques, les acteurs bénéficient d'une information parfaite et immédiate mais pour Herbert Simon qui à montré que dans les organisations ils ne bénéficiaient que d'une information imparfaite, ce qui fait qu'ils se contentent souvent de prendre la première décision qui semble satisfaisante. La rationalité est limitée et leurs actions ne sont pas nécessairement optimales. Cela réduit l'efficacité supposée de la bureaucratie Les effets pervers de la bureaucratie : dans une bureaucratie, chacun cherche à accroître son pouvoir tout en limitant celui des autres. Chacun tente de contrôler l'activité de l'autre en faisant adopter des réglementations. Ces dernières rigidifient l'organisation mais n'arrivent jamais à rendre le comportement des acteurs parfaitement prévisibles comme le pensait Weber. [...]

[...] Une situation d'équilibre de sous-emploi est donc possible Le principe de la demande effective : l'offre ne crée pas la demande comme le pense Jean-Baptiste Say. Pour Keynes, la monnaie joue un rôle central dans l'équilibre économique et toute épargne est un manque à gagner pour la consommation. La demande effective, qui englobe la consommation et l'investissement est le moteur de l'économie. Le niveau de la consommation dépend du revenu distribué et de la propension à consommer. Lorsque le revenu augmente, la consommation augmente aussi mais les agents économiques ont tendance à épargner plutôt qu'à consommer. [...]