Diversité et évolution du capitalisme, économie de marché, URSS, Marx, Sombart, Weber, Braudel, système économique et social, formes successives du capitalisme, Antiquité, Moyen-Age, Révolution française, Adam Smith, division du travail, capitalisme industriel, prolétariat, philosophie allemande, esprit bourgeois, Schumpeter, mondialisation, capitalisme moderne
Le capitalisme est un système économique et social, qui n'a vu au cours des XIXe et XXe siècles que le socialisme comme adversaire, mis en place en Russie révolutionnaire puis en URSS. La République Populaire de Chine est, économiquement parlant, capitaliste. Dans un système tel, il y a des institutions spécifiques telle l'entreprise, qui selon l'économiste français PERROUX est "l'institution cardinale du capitalisme". Il y a bien également le marché et l'État. Pendant longtemps, ces dernières ont dominé le système. Cependant, au lendemain de la Première Guerre mondiale, ce système est remis en cause, remise en cause qui sera accentuée par la crise de 1929 par le désordre et la misère engendrée. En effet, la crise de 1929 a failli détruire le capitalisme, c'est pourquoi autant d'intellectuels et de personnages politiques raisonnent et recherchent comment sauver le capitalisme. L'histoire retient le nom de Franklin ROOSEVELT, qui en 1933 engage le "New Deal" et celui de KEYNES qui en 1936 publiera sa "Théorie générale".
Dès lors, on commence à prendre en compte l'action de l'État dans l'économie.
Il existe différents types de capitalisme. Le capitalisme anglo-saxon est très "sauvage", d'autant plus que l'Angleterre est le pays du libéralisme ou encore le capitalisme rhénan (allemand), plus modéré, où l'État intervient et où le tissu entrepreneurial est très solide. Aujourd'hui, des géants allemands persistent encore notamment dans l'industrie et dans l'automobile, alors que les Anglais sont très rares. Le terme "capitalisme" s'est forgé et diffusé au cours du XXe siècle. Lors du XIXe siècle, le terme "capital" existe déjà, puisqu'il est notamment utilisé pour titre par Marx, dans son ouvrage de 1867 : "Le Capital". Le mot "capitaliste" est, au XIXe siècle, quelqu'un qui, grâce à sa fortune ou à celle de quelqu'un d'autre, se lance dans des affaires commerciales ou industrielles sans y avoir aucune compétence. Il y apporte simplement son capital et mise dessus.
[...] C'est un mixte des idéaux de l'économiste KEYNES et du Lord BEVERIDGE. La France tire 25% de la production industrielle de ces entreprises publiques contrôlées par l'État jusqu'en 1981. Conclusion Aujourd'hui on peut réellement parler d'une économie mondiale et non plus d'une économie-monde que l'on peut rattacher des actions menées dans les années 1960, dans le sillage des différents accords du G.A.P.T., on a eu une ouverture commerciale en 1960 qui a progressé avec l'arrivée de la Chine en 1979 sur le marché occidental, en 1989 avec la chute de l'U.R.S.S. [...]
[...] Elle peut d'autant plus le faire quand elle possède un outillage culturel qui est l'acceptation du libéralisme politique et économique. CHATEAUBRIAND, dans Le génie du Christianisme, montre que la société française se déchristianise. A. MOTTE, patron d'une entreprise du Nord de la France, écrit dans une lettre à son fils : Un bon patron, est celui qui arrive avant ses employés, et qui part après eux Conduit par Ned LUDD qui aurait cassé le premier sa machine. En France, en 1791, c'est la loi LECHAPELIER, qui interdit les corporations. [...]
[...] Comment l'avènement du capitalisme a-t-il été perçu par ses contemporains ? A. Le regard que Smith, Ricardo et accessoirement Say ont porté sur ce capitalisme naissant Adam SMITH, dans Recherches sur la nature et les causes de la richesse des Nations, en 1776, identifie 3 grands piliers du système économique capitaliste : - La division du travail, - La généralisation de l'économie de marché, - La liberté individuelle appliquée au travail et aux affaires. La division du travail est un des concepts que SMITH a explicités, montrant comment produire en nombre et à des coûts moindres. [...]
[...] De plus, il pense que l'État mène ces actions afin de plaire aux grands syndicats. SCHUMPETER définit cet interventionnisme de l'État dans l'économie à un capitalisme travailliste[31] qui va se développer au sein de l'Europe dans la directe après-guerre, et qui constituera selon lui un terreau favorable à la mise en place d'un système socialiste. C. POLANYI et la Grande Transformation[32] Cet ouvrage n'est pas à proprement parler un ouvrage d'économie, mais plus de sociologie, d'anthropologie. POLANYI va chercher à démontrer comment l'économie est venue régir la société alors que cette dernière était en premier lieu au service de l'Homme. [...]
[...] Cependant il ne faut pas oublier le poids de Milan et de Florence. Ces villes jouent le rôle d'interface, de jonction entre l'Europe et le bassin méditerranéen. Il existera jusqu'au XVe siècle, car après la chute de Constantinople en 1453 et donc de la fin de l'Empire byzantin, le commerce va se ralentir à cause de la complexité de passage. Au Bas-Moyen-Âge, les premières assurances vont émerger, assurant ces expéditions commerciales. On a également le développement des banquiers, qui en plus de prêter de l'argent, vont maintenant eux-mêmes investir dans les compagnies, comme les capitalistes. [...]
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