La microéconomie porte sur l'action des agents, dont elle cherche à connaître et à définir les objectifs.
Elle repose notamment sur le postulat de rationalité. Cela signifie que les agents décident de poursuivre des objectifs (des préférences) en tenant compte des contraintes qui s'imposent à eux et restreignent leur choix. Dans la théorie de la demande néo-classique, le consommateur cherche ainsi à tirer le meilleur parti de son revenu, à trouver la meilleure combinaison de biens et de services qui maximiserait son utilité. Cette combinaison optimale comprend de nombreux déterminants, les principaux étant les goûts du consommateur (l'utilité qu'il attache à un bien) et ses ressources (son revenu).
Comment apparaissent les relations entre ces principaux déterminants de la consommation ? Ont-ils la même influence sur la demande de tous les biens ? A partir de quels critères définit-on les différents types de biens en microéconomie ?
[...] A partir de quels critères définit-on les différents types de biens en microéconomie ? Des courbes de préférences aux courbes de consommation Courbe de consommation-revenu Pour chaque niveau de revenu (chaque droite de budget), et concernant un panier simplifié de deux biens A et un point représente le choix optimal du consommateur : c'est le point de la courbe de préférence tangent à la droite de revenu. Lorsque qu'on fait varier le revenu, toutes choses égales par ailleurs (les prix des biens A et B restant fixes), on obtient de nouveaux points optimaux. [...]
[...] On remarque que la demande de bien S croit davantage que la demande de N. On peut en déduire que lorsque le revenu s'élève, la structure de la consommation se modifie en faveur des biens supérieurs ; la part relative des biens normaux diminue. C'est l'illustration de la loi d'Engel. xS xN xI R1/pN R2/pN R3/pN R3/pS R2/pS R1/pS I est un bien inférieur, N un bien normal. Ici, la demande de biens I diminue lorsque le revenu croît (ou lorsque les prix baissent). [...]
[...] Au contraire, les biens Veblen sont des biens qu'on pourrait qualifier de superficiels coûteux et connus comme tels et réputés symbole d'une classe privilégiée. Le prix étant le reflet de cette qualité élitiste, plus celui-ci est élevé, plus l'utilité qu'il représente croit. Ce n'est en réalité pas tant le bien que l'on désire acheter que le rêve et le symbole élitiste qu'il représente, c'est pourquoi l'achat de ce genre de bien est aussi appelé effet de snobisme ou consommation ostentatoire. [...]
[...] Ce comportement n'est paradoxal qu'en apparence : lorsque le revenu diminue fortement (que ce soit ou non à cause d'une hausse des prix), les consommateurs sont contraints d'abandonner l'achat d'autres biens pour concentrer la plupart de leur revenu sur des biens répondant à l'impératif de survie : ces biens prioritaires sont appelés biens Giffen. Ce sont des biens inférieurs, mais ils comportent la particularité d'évincer la consommation d'autres biens non-Giffen chez les ménages les plus pauvres. Inversement, lorsque le revenu croit, le ménage n'a plus de raison de se cantonner aux seuls biens Giffen, et leur demande diminue. [...]
[...] Dans la théorie de la demande néo-classique, le consommateur cherche ainsi à tirer le meilleur parti de son revenu, à trouver la meilleure combinaison de biens et de services qui maximiserait son utilité. Cette combinaison optimale comprend de nombreux déterminants, les principaux étant les goûts du consommateur (l'utilité qu'il attache à un bien) et ses ressources (son revenu). Comment apparaissent les relations entre ces principaux déterminants de la consommation ? Ont-ils la même influence sur la demande de tous les biens ? [...]
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