Les différents cycles et leur explication en économie

Thèmes abordés

théorie, PIB Produit Intérieur Brut, cycle économique, cycle boursier, phase d'expansion, cycle de Kitchin, cycle de Juglar, cycle de Kuznets, investissements, firmes, économie de marché

Résumé du document

Par définition, on entend par cycle économique la période qui marque la croissance ou le déclin de production globale dans une économie. Ils ont été mis en évidence par l'étude des différentes phases d'augmentation puis de diminution de la richesse produite en s'intéressant principalement au PIB.
Il est primordial de séparer le cycle économique d'autres sous-catégories comme le cycle boursier ou de l'endettement qui sont mesurés par des indicateurs plus spécifiques et réducteurs comme les cours de la bourse ou les niveaux d'endettement d'une économie.
Il faut également reconnaître que cette théorie est perfectible et largement discutée. Il y a en effet des débats sur la durée effective des cycles ou sur les phases multiples qui peuvent les composer. Les modèles évoluent, mais des traits communs demeurent sur la notion même de cycles : ils sont le reflet d'un phénomène économique observable sur une période donnée et cet élément a tendance à se répéter dans le temps.

Extraits

[...] Les différents cycles et leur explication en économie Introduction et présupposés Par définition, on entend par cycle économique la période qui marque la croissance ou le déclin de production globale dans une économie. Ils ont été mis en évidence par l'étude des différentes phases d'augmentation puis de diminution de la richesse produite en s'intéressant principalement au PIB. Il est primordial de séparer le cycle économique d'autres sous-catégories comme le cycle boursier ou de l'endettement qui sont mesurés par des indicateurs plus spécifiques et réducteurs comme les cours de la bourse ou les niveaux d'endettement d'une économie. [...]

[...] La phase d'expansion s'exprime pendant plus de la moitié du cycle avant de progressivement ralentir sur la suite. - on distingue ensuite le cycle de Juglar (économiste français) qui s'étend entre 8 et 10 ans, en se basant sur l'intensité de l'investissement des firmes pour maximiser la rentabilité et ensuite revenir à un niveau plus normal une fois le niveau maximal atteint. - on retrouve également le cycle de Kuznets qui a gagné en popularité grâce à ses travaux sur la courbe mais également sur sa perception d'un cycle économique s'allongeant entre 15 et 25 ans en fonction d'éléments démographiques pour encourager le dynamisme économique. [...]

[...] Friedman aborde par exemple son courant monétariste en insistant sur l'importance de maintenir une masse monétaire stable pour éviter le risque d'inflation et de dépréciation de la valeur de la monnaie, préjudiciable à l'ensemble de l'économie. Pareillement, Lucas insiste sur les anticipations rationnelles des acteurs. En cas de soutien lors d'une politique économique expansionniste, les acteurs seraient capables de penser à long terme pour mettre de côté leur gain actuel afin de compenser le phénomène de rattrapage et d'austérité qu'ils anticipent avec en particulier une hausse des impôts ou une fiscalité plus défavorable. [...]

[...] Cette période faste a connu un frein majeur dans les années 1970 à cause de la montée de l'endettement et le recours aux emprunts, créant artificiellement de la demande. La caractérisation des cycles économiques Les cycles économiques s'expriment aussi en fonction de leur durée. On en dénombre quatre qui se distinguent par leur durée et qui sont clairement identifiés : - on parle de cycle de Kitchin pour désigner ce cycle le plus petit qui dure 4 ans maximum. Mis en lumière par l'économiste du même nom, il repose sur la politique et les décisions de stock des organisations. [...]

[...] La croissance serait impactée par la faiblesse du chômage qui ferait bondir le taux de salaire réel plus rapidement que le niveau de productivité. Le relèvement de la partie des salaires dans les coûts de production, ainsi qu'un effondrement du taux de produit occasionne in fine une baisse importante des investissements puis de la production. Le point de vue exogène se concentre sur d'autres facteurs pour approfondir son explication. Pour eux, le système est stable et vacille à cause de chocs extérieurs. Il peut y avoir des chocs de matières premières, monétaires ou de productivité. [...]