Analyses théoriques Les déterminants de l'épargne Les différentes modalités de l'investissement Les déterminants de l'investissement
Définition de l'épargne et de l'investissement
Déterminants
Modalités
Selon l'analyse keynésienne et l'approche classique et néo-classique
[...] L'autre considère l'épargne comme un mal puisqu'elle entrave la croissance et qu'il faut donc la décourager : c'est l'approche keynésienne. Les économistes de la tradition classique et néoclassique voient l'épargne comme une affectation d'une part du revenu à la consommation future. Elle permet l'amélioration de la productivité du capital et détermine la croissance sur le long et moyen terme. Résultante d'une décision individuelle, elle est un gage pour la consommation future. Elle facilite les conditions d'offre de capitaux et favorise la baisse des taux d'intérêts. Elle favorise ainsi les investissements, la croissance et donc la création d'emplois. [...]
[...] Une distinction est aussi à faire selon l'agent qui investit. Les entreprises sont les investisseurs principaux : elles investissent en achetant des bâtiments et équipements industriels, des logiciels mais elles sont loin d'être les seuls agents qui investissent. Les Administrations publiques, et en particulier l'Etat, jouent un grand rôle dans l'investissement en créant, par exemple, des infrastructures publiques, des équipements collectifs ou en finançant des activités de recherche développement. Et les ménages investissent généralement lorsqu'ils achètent un logement ou en améliorant leur capital humain à savoir l'éducation, la santé ou la formation. [...]
[...] De ce fait, de l'insuffisance de l'offre d'épargne résulte un déséquilibre de la croissance économique. Selon l'approche keynésienne, l'épargne comporte des effets susceptibles de déstabiliser à court terme la croissance : l'augmentation peut créer une crise de surproduction résultant d'un excès d'offre de biens face à une diminution de la consommation présente. Keynes établit que l'épargne correspond à l'excès du revenu sur la consommation. Ainsi : (1-α) avec S l'épargne, Y le revenu, C la consommation, α la propension marginale à consommer et b la consommation incompressible ou autonome. [...]
[...] Lorsqu'il y a "autofinancement", l'entreprise finance l'investissement à partir du bénéfice net réalisé pendant la période précédente ou de fonds propres accumulés grâce aux bénéfices des années antérieures. Mais, à défaut d'avoir des fonds propres, l'entreprise cherche un financement par apports de capital auprès d'une banque ou des marchés de capitaux. La décision d'emprunter dépend alors de la capacité de remboursement qui découle des profits futurs et du taux d'endettement. Enfin, la décision d'investissement est soumise à la contrainte de profitabilité. L'entreprise, avant d'investir, va comparer les dépenses engagées et les recettes nettes attendues. Les recettes futures sont alors évaluées au moment où la décision est prise. [...]
[...] Les déterminants de l'investissement La décision d'investissement est une décision complexe parce qu'elle est prise à partir d'une réflexion qui doivent tenir compte d'un ensemble de facteurs comme les modalités financières, des modalités de financement, des facteurs de production et des perspectives de débouchés. La décision d'investissement en directement liée à la demande effective : En période de ralentissement de l'activité, les entreprises n'augmentent plus leurs investissements de capacité et même de remplacement. A l'inverse, lorsque l'activité reprend, les investissements de capacité se développent proportionnellement. [...]
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