Cours d'économie étudiant et traitant toutes les théories de David Ricardo.
[...] En effet, l'amélioration des conditions de vie des travailleurs réduit le taux de mortalité de la population ouvrière et, comme l'offre de travail augmente, le taux de salaire retombe à son niveau naturel. C. Détermination du taux de profit. Ricardo distingue le taux de profit de marché et le taux de profit naturel : - le taux de profit du marché résulte du prix de marché des marchandises, - le taux de profit naturel résulte du prix naturel. Or, le prix naturel se compose de salaires et de profits à leurs niveaux naturels. [...]
[...] Par travail direct, on entend la quantité de travail immédiatement dépensée dans la production d'une marchandise. Par travail indirect, on entend le travail accumulé, c'est-à-dire le travail qui a été dépensé dans la production des biens de production nécessaires à la fabrication de la marchandise. À partir de cette distinction, Ricardo énonce le principe de la valeur travail : la valeur d'une marchandise est déterminée par la quantité de travail direct et indirect incorporé en elle - L'invariabilité de la valeur d'échange par rapport à la répartition. [...]
[...] - la détermination de la valeur d'échange par le travail incorporé fait que la valeur se trouve créée dans la production et elle ne peut donc être modifiée sous l'effet de son partage entre salaire, profit et rente. (Exemple : gâteau). B. Contradiction entre le principe de la valeur travail et l'existence d'un taux général de profit - l'altération du principe de la valeur travail. Après avoir exposé le principe de la valeur travail, Ricardo indique que ce principe n'est parfaitement exact que pour des marchandises produites avec des proportions identiques de travail direct et de travail indirect. [...]
[...] Or, si les prix restent inchangés, une hausse générale des salaires provoque la baisse du taux de profit général. - la seconde objection de Malthus concerne plus particulièrement le taux de profit dans l'agriculture (c'est à dire dans la production de blé), où, à la différence des autres branches, le prix s'élève. Pour Ricardo, le mécanisme de l'uniformité des taux de profit, c'est-à-dire de la formation du taux de profit général combiné au mécanisme de la rente différentielle, permet de répondre que le taux de profit dans la production de blé diminue également. [...]
[...] On peut déduire 2 conséquences de cette loi : - la baisse du taux de profit général peut être contrarié soit par des progrès techniques de l'agriculture, soit par une libre importation de blé étranger qui permet d'éviter la mise en culture de terres peu fertiles, d'où la nécessité d'abroger les CORN LAWS et, d'une manière générale, de mettre en place une politique de libre-échange dans le commerce international. - la tendance à la baisse du taux de profit général peut être freinée mais ne peut pas être éliminée puisque, tôt ou tard, le phénomène de la décroissance des rendements de l'agriculture se manifestera. Or, le taux de profit constitue le motif de l'accumulation du capital. Lorsque le taux de profit atteint un niveau trop bas, l'accumulation du capital cesse. L'économie se dirige vers un état qualifié par Ricardo de stationnaire, c'est-à-dire un état de croissance nulle. [...]
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