La croissance économique est-elle compatible avec la préservation de l'environnement ?

Thèmes abordés

Croissance économique, préservation de l'environnement, Simon Kuzets, limites écologiques, ressources énergétiques, outils économiques pour l'environnement

Résumé du document

La croissance peut tout d'abord être une chance pour l'environnement seulement si l'on produit écologiquement c'est-à-dire des produits recyclés, si l'on développe des marchés bios, écologiquement responsables qui n'usent pas les ressources de la nature. Cependant, ce genre de production a des inconvénients. Il s'agit du coût élevé de celle-ci, donc seuls les pays riches peuvent se permettre d'utiliser cette méthode de production. L'environnement serait alors un bien de luxe. Cependant, Simon Kuzets, un économiste, montre que la dégradation de l'environnement est nécessaire.

Extraits

[...] Mais il y a aussi des normes de processus comme l'interdiction de l'usage de certains pesticides. Les avantages de la réglementation sont qu'il s'agit de lois faciles à mettre en place et que celles-ci peuvent être changées, et elle permet une réduction stricte des émissions. Cependant, elle présente des inconvénients. La réglementation est victime d'asymétrie d'information, on ne peut pas repérer si tout le monde respecte la loi, il faudrait une loi mondiale ce qui n'est pas le cas. Enfin, les normes ont un pouvoir incitatif faible. [...]

[...] La croissance économique est-elle compatible avec la préservation de l'environnement ? I. Les effets de la croissance sur l'environnement La croissance peut tout d'abord être une chance pour l'environnement seulement si l'ont produit écologiquement c'est-à-dire des produits recyclés, si l'on développe des marchés bios, écologiquement responsables qui n'usent pas les ressources de la nature. Cependant, ce genre de production a des inconvénients. Il s'agit du coût élevé de celle-ci, donc seuls les pays riches peuvent se permettre d'utiliser cette méthode de production. [...]

[...] Cette soutenabilité est mesurée par le volume global de capital que lèguent les générations présentes aux générations futures. Elle affirme que le capital naturel n'est pas primordial et peut être remplacé par un du capital technique ou humain. Donc il suffit que la génération présente compense les atteintes au stock de ressources naturelles par l'accumulation d'autres sortes de capitaux pour les générations futures. III. Les outils économiques pour agir pour l'environnement Trois différentes mesures ont été mises en place par les pouvoirs publics pour mener des politiques environnementales. [...]

[...] De plus, il est plus facile de se mettre d'accord sur une taxe mondiale. Cependant, elle présente des inconvénients comme le fait que la taxe est trop faible pour produire suffisamment de changement de comportement, mais aussi elle touche tout le monde même les plus modestes ce qui réduit leur pouvoir d'achat. C. Enfin, une troisième mesure a été mise en place, il s'agit du marché du quota d'émission Il obéit aussi à une logique économique, il s'agit d'une distribution de quantité déterminée au cours d'une période donnée afin de pouvoir émettre des gaz à effet de serre. [...]

[...] Ces deux approches donnent plus ou moins d'importance à la préservation du capital naturel. En ce qui concerne la soutenabilité forte, elle est mesurée par le volume du seul capital naturel que lèguent les générations présentes aux générations futures. Il s'agit d'affirmer que la croissance économique ne peut pas assurer le développement durable et que notre modèle de production n'est pas soutenable donc qu'il faut le reconsidérer. La soutenabilité forte soutient que le capital naturel est irremplaçable donc il est très important de le conserver pour la génération future, car si nous le détruisons, il ne peut y avoir de développement durable. [...]