CROISSANCE ÉCONOMIQUE, théorie, limites
Selon F. Perroux, la croissance économique est « l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d'un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global net en termes réel ». Plus concrètement, la croissance correspond au taux de variation du PIB, exprimé en pourcentage. Toutefois, d'autres indicateurs peuvent être utilisés :
•Le PIB/habitant : cet indicateur permet de retranscrire les richesses dont disposent les habitants du pays ; en effet si le PIB augmentait moins vite que la population, cela irait à l'encontre de l'idée d'une croissance bénéfique à la population.
•Le revenu national disponible brut : cet indicateur permet de prendre en compte les transferts de ressources entre nations, qui prennent dans certains cas une part importante à l'économie du pays.
[...] Le TCAM (taux de croissance annuel moyen) : cet indicateur permet une analyse plus tendancielle de la croissance économique. Il se calcule ainsi : Dans le second cas, on corrige le PIB obtenu par les méthodes décrites plus haut en prenant en compte le facteur prix, matérialisé par l'indice des prix à la consommation, ou IPC. Ceci nécessite le choix d'une année de base. On calcule ainsi le PIB réel d'une année n : Les « quatre roues » de la croissance économique. [...]
[...] La question se pose alors de la soutenabilité de la croissance. Une minorité des économistes se positionne ainsi en faveur d'une décroissance soutenable, qui mettrait l'accent sur la qualité de vie plutôt que sur la quantité de bien à acquérir. Si cette position semble irréalisable, une croissance soutenue étant nécessaire pour aider les pays sous-développés à sortir de la misère, il apparaît aujourd'hui nécessaire de transformer les modes de croissances, pour assurer une soutenabilité à la fois sociale et écologique de la croissance économique. [...]
[...] Elle tend vers zéro si la population est stable, le taux d'épargne constant, et le progrès technique nul. L'approche néo-keynésienne de la croissance. Reprenant les travaux de Keynes, les économistes Harrod et Domar distinguent deux caractéristiques de la croissance : La croissance est déséquilibrée. Il y a en effet peu de chances que l'offre et la demande se compensent. De plus, ils montrent que la croissance est liée au rapport entre le taux d'épargne et le coefficient de capital, qui sont des variables indépendantes. [...]
[...] La croissance économique Définition. Les différents indicateurs de la croissance Selon F. Perroux, la croissance économique est « l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d'un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global net en termes réel ». Plus concrètement, la croissance correspond au taux de variation du PIB, exprimé en pourcentage. Toutefois, d'autres indicateurs peuvent être utilisés : Le PIB/habitant : cet indicateur permet de retranscrire les richesses dont disposent les habitants du pays ; en effet si le PIB augmentait moins vite que la population, cela irait à l'encontre de l'idée d'une croissance bénéfique à la population. [...]
[...] Lucas prend l'exemple de l'accumulation du capital humain, dont l'efficacité est cumulative. Les externalités positives ; c'est-à-dire le bénéfice que tirent certains agents de l'investissement d'un agent particulier, sans qu'il y ait pour autant de relation marchande entre eux. Selon Romer, le développement technique est source d'externalités positives, car les découvertes issues de la recherche bénéficient à tous ; Barro fait la même analyse des dépenses publiques. Limites de la croissance économique Les limites de la croissance économique s'articulent principalement autour de la notion de développement durable. [...]
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