Cours d'Economie d'entreprise (Licence 3) relatif aux critiques faites contre la théorie des firmes exposée par les classiques et néoclassiques.
[...] Deux psychologues Kahneman et Tversky ont fait des expériences multiples. Exemple : on a posé la question suivante à une population : Préférez-vous gagner, A1 = 4000 euros avec une probabilité de 0.8 ou B1 = 3000 euros avec une probabilité de 1 ? UE = Utilité espérée = 4000* 0.8 = 3200 UE = 3000*1 = 3000 Est-ce que vous préférez gagner A2 = 4000 euros avec une probabilité de 0.2 ou B2 = 3000 euros avec une probabilité de 0.25 ? [...]
[...] Du point de vue de la firme, si l'employé coopère la firme a intérêt à choisir la situation qui maximise car elle en retire 20. Si l'employé maximise, elle a intérêt à maximiser car elle retire une utilité de 5 plutôt que de Idem du point de vue de l'employé. Cependant, la situation de coopération ne s'impose pas automatiquement. Leibenstein préconise la mise en place de conventions, des engagements collectifs pris sur le moyen ou long terme. La réussite des japonais dans les années 80 est due aux conventions, à leur qualité 1. [...]
[...] Il faut que la direction et les salariés aient une attitude coopérative. La situation de coopération est appelée "règle d'or" et elle est obtenue par des incitations : l'entreprise offre une rémunération et un environnement de travail supérieur à la moyenne. En contre partie, le salarié accepte d'accroître son effort et d'être loyal. Une situation de non coopération : chacun cherche la maximisation de son utilité individuelle. De la part de l'employé, le niveau d'effort est le plus faible compatible avec le maintien dans l'entreprise. [...]
[...] Elle ne suffit pas à maximiser le profit, la bonne allocation ne suffit pas. Des firmes ont des combinaisons de facteurs voisines, pourtant elles peuvent avoir des résultats différents. Il faut considérer une autre variable. C'est le niveau d'effort des salariés. " La théorie traditionnelle de production traite des input humains et non humains de la même façon. Notre théorie lève cette hypothèse. Une distinction est évidente ce qui est acheté ce sont des unités qui comptent pour la production. [...]
[...] La remise en cause de la fonction objective est caractérisée par la maximisation du profit. Selon cette théorie managériale, les firmes modernes ne recherchent pas forcément la maximisation du profit car il existe plusieurs centres de décision qui ont des objectifs contradictoires. Dans les SA, il y a séparation entre la propriété (incarnée par les actionnaires) et le contrôle (effectué par les managers). Les propriétaires ont investi des capitaux et ils les ont confiés aux managers. Les véritables détenteurs du pouvoir ce sont les managers. [...]
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