La liberté économique ? initiée par les physiocrates ? a pour finalité de laisser faire les principes et mécanismes du marché. L'intervention de l'Etat serait nuisible pour l'économie. Il faudrait laisser les régulateurs du marché fonctionner. L'Etat doit être un Etat gendarme et doit se contenter de ses fonctions régaliennes. Cela va de pair avec l'idée de développer les libertés d'entreprendre et de commercer ...
[...] C'est ce qui va faire la prospérité de l'ensemble de la société. Smith analyse la division du travail qui va, avec l'accumulation du capital, entraîner la richesse. Ce libéralisme économique est à rattacher aussi à la philosophie des lumières car elle prône le triomphe de la raison qui conduit la pensée économique à l'idée que l'homme est un être rationnel. C'est à dire que son action économique est guidée par la rationalité. La rationalité est un postulat dans la pensée libérale. Ce postulat va être complété par deux autres. [...]
[...] Les mercantilistes et les physiocrates sont présents avant la première révolution industrielle. Il convient de définir ce qu'est un paradigme. C'est un modèle théorique de pensée qui oriente la recherche et la réflexion scientifiques. Dans un discipline, plusieurs paradigmes peuvent coexister. Dès lors que l'on veut comprendre une discipline, on se doit de comprendre chacun des paradigmes. Les économistes s'interrogent sur l'histoire de l'économie car, même s'ils construisent leurs analyses selon la situation présente, celles-ci vont être fondées sur le passé, l'évolution historique. [...]
[...] C'est pourquoi les mercantilistes sont natalistes. Ils veulent un taux de natalité élevé afin d'avoir une main d'œuvre abondante pour qu'elle soit bon marché. Si l'offre de main d'œuvre est importante, elle coûtera moins chère. Ensuite, l'or est le nerf de la guerre. Les mercantilistes vont chercher à avoir le plus possible d'or et d'argent dans les caisses de l'Etat. La finalité est d'avoir un Etat puissant. Plus les quantité d'or et d'argent seront importantes, plus l'Etat sera puissant, plus il pourra développer le commerce et plus on va avoir d'or. [...]
[...] Keynes n'est pas dans l'analyse microéconomique mais sur le résultat global, agrégé. A ce niveau, les néoclassiques simplifiaient le problème : la somme des comportements individuels donnent le comportement global. La principal critique de Keynes porte là-dessus : Nous avons donné à notre théorie le nom de ‘Théorie générale'. Par là, nous avons voulu marquer que nous avions principalement en vue le fonctionnement du système économique pris dans son ensemble et nous prétendons qu'on a commis des erreurs graves en étendant au système pris dans son ensemble des conclusions qui avaient été correctement établies en ne considérant qu'une seule partie du système prise isolément. [...]
[...] L'économie a donc un fonctionnement harmonieux qui devrait profiter au bien être de tous. On retrouve deux principes fondamentaux dans l'analyse néoclassique : La rationalité individuelle. L'homo-œconomicus est un être rationnel dans ses comportements économiques. Pourquoi on suppose ça ? Car les individus vont chercher à utiliser au mieux les ressources dont on dispose en fonction des contraintes. Chaque individu va chercher à atteindre la plus grande satisfaction possible. Chaque individu maximise son bien-être, d'où l'idée de la maximisation d'utilité du profit. [...]
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