Cours d’économie : la pensée économique et la représentation de l’activité économique

Résumé du document

L'économie, au même titre que l'histoire et la psychologie, appartient aux sciences humaines dont le point commun est d'avoir le même objet d'étude, à savoir l'être humain. La science économique est avant tout une science sociale puisqu'elle étudie les individus au sein de la société.
Le point de départ de l'analyse économique est que les hommes éprouvent des besoins illimités, mais les ressources dont ils disposent pour les satisfaire n'existent qu'en nombre restreint et par conséquent, ils doivent faire des choix.
Le besoin économique se définit comme un manque qui peut être satisfait par l'acquisition ou la consommation de biens et services sachant que ceux-ci n'existent qu'en quantité réduite. L'économie ne s'intéresse qu'aux biens rares dénommés « bien économique » et écarte ainsi du domaine d'étude les biens libres qui sont disponibles en abondance comme le soleil et le vent. Les biens économiques se caractérisent par le fait qui nécessite un sacrifice pour être produit.
On distingue les biens matériels des biens immatériels (services, droits d'auteur, etc.) ainsi que les biens de production et les biens de consommation finale. L'économie étant une façon particulière d'étudier les comportements des hommes, c'est la science des choix ou science de la décision dans un cadre de rareté. La science économique se fonde ainsi sur des hypothèses en s'efforçant d'expliquer la réalité. L'hypothèse est une simplification de la réalité rendant possible la formulation de théories compréhensibles et utilisables.

Extraits

[...] Par ailleurs, les produits doivent pouvoir circuler librement, car la libre concurrence permet la meilleure utilisation des ressources mondiales. Cours 2 L'adhésion à la théorie de la valeur travail Smith et Ricardo distinguent pour leur raisonnement la valeur d'usage qui dépend de la satisfaction que le bien procure à la société et la valeur d'échange des biens qui correspond à la quantité d'autres biens qu'on peut obtenir en échange du bien produit. Ils ne s'intéressent qu'à cette dernière en indiquant que la valeur d'un bien provient de la quantité de travail nécessaire à sa production. [...]

[...] - Le niveau de l'emploi dépend de la production mise en œuvre par les entreprises en fonction de leurs prévisions de la demande. - Il n'y a à priori aucune raison pour que le niveau de la demande effective assure le plein emploi. La situation la plus fréquente est l'équilibre de sous-emploi. - En situation de sous-emploi, l'état doit intervenir pour accroitre la demande effective. - La monnaie est un bien qui peut être demandé pour lui-même. III/La pensée économique contemporaine Les analyses économiques contemporaines peuvent être placées en deux grandes catégories, à savoir les analyses qui reprennent le champ d'un grand courant et les analyses qui s'en distinguent, les premières étant qualifiées d'orthodoxes, les secondes hétérodoxes. [...]

[...] La théorie des jeux permet de souligner que la poursuite d'intérêt individuel ne conduit pas toujours à la satisfaction de l'intérêt général, ou bien que l'équilibre n'est pas efficace au sens de Pareto. Cette théorie trouve une application dans la compréhension des décisions d'entreprises en situation de concurrence imparfaite, notamment en raison du manque de transparence, et des problèmes liés à l'information. Chapitre 2 : La représentation de l'activité économique I/Les systèmes économiques Cette notion de système économique se rapporte au type d'organisation qui caractérise une économie. [...]

[...] Principaux ouvrages : Adam SMITH (1723-1790), Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776) Thomas Robert MALTHUS (1766-1834), Essai sur le principe de la population (1798 à 1803) Jean Baptiste SAY (1767-1832), Traité d'économie politique (1803) David RICARDO (1772-1823), Principes de l'économie politique et de l'impôt (1817) La liberté individuelle est le principe fondamental, ces économistes considérant qu'il existe un ordre naturel, caractérisé par un système logique de règles naturelles, immuables et universelles qu'on ne peut que constater, mais non modifier. Cet ordre naturel est spontanément atteint dès que les individus ont la possibilité d'agir librement, la réalisation des intérêts individuels permettant de satisfaire au mieux l'intérêt général. Les classiques qu'on appelle les libéraux prônent la libre entreprise et la non-intervention de l'État. La fonction de l'État n'est que d'assurer la sécurité des transactions et de veiller au bon fonctionnement des mécanismes de marché. [...]

[...] Ces auteurs s'efforcent de réaliser une synthèse entre macroéconomie keynésienne et certaines conclusions de l'analyse néoclassique. Ainsi, les approches de Hichs et Hansen, complétées par la modélisation mathématique de Samuelson, serviront de bases à la définition des politiques économiques menées après 1945 et s'illustrent par le stop-and-go qui prévoit qu'une politique budgétaire se heurte à des effets inflationnistes. Il convient de restreindre ces effets en pratiquant une politique de freinage des dépenses publiques, ce qui conduit au chômage, qu'on combat en relançant l'activité économique par le recours au déficit budgétaire et ainsi de suite. [...]