En 1958, Alban W. Phillips, économiste néozélandais fait connaître une relation entre la variation du salaire et le taux du chômage, or cette dépendance a été modifiée pour obtenir la courbe qui montre l'existence d'une relation négative entre l'inflation et le chômage. Donc cette courbe visualise l'interdépendance entre la hausse des prix (exprimée par le taux d'inflation), le chômage U (exprimé par le taux de chômage) et la croissance des salaires W/W (exprimée par le taux de croissance).
La relation originale établie par Phillips montre comment le salaire nominal (ses variations) est lié aux variations du chômage : on découvre effectivement que lorsque le salaire nominal augmente, le chômage diminue et lorsque le salaire nominal diminue, le chômage augmente ; on voit donc qu'il s'agit d'une relation inverse.
[...] Pour les monétaristes (étude de Friedmann et Phelps), la courbe de Phillips est une situation transitoire, liée à une absence d'équilibre causé lui-même par une mauvaise anticipation. Bibliographie GENEREUX Jacques, ECONOMIE POLITIQUE : Macroéconomie, 5e édition, Hachette, Paris 20008 BLANCHARD, Olivier ; COHEN, Daniel. Macroéconomie. [...]
[...] Donc deux études graphiques de la courbe se dressent : A court terme, la pente est négative. A long terme, la courbe a une pente verticale et dépend de la valeur du taux du chômage naturel. Elle traduit une augmentation du salaire minimal et donc de l'inflation. Ainsi, le salaire réel et le chômage sont constants et le chômage se retrouve à son taux naturel. La conclusion des monétaristes fait donc savoir que l'inflation, en tant que phénomène monétaire, a des causes différentes du chômage, qui est une conséquence des déterminants réels comme le niveau des salaires réels, un--déséquilibre entre l'offre et la demande du travail ou bien l'efficacité de l'embauche. [...]
[...] Ceci est lié à la notion des anticipations qui est fondamentale pour les monétaristes. Tout d'abord, si les salaires augmentent, les gens visent à dépenser plus d'argent ce qui produit une hausse de la consommation. Or, lorsqu'en même temps les prix augmentent, l'individu est obligé de recalculer ses dépenses d'après le revenu réel. Si les gouvernements ajustent les mesures afin de garder l'inflation élevée, ils le prennent en compte dans leurs anticipations et demandent donc aussi une hausse des salaires. [...]
[...] La courbe de Phillips En 1958, Alban W. Phillips, économiste néozélandais fait connaître une relation entre la variation du salaire et le taux du chômage, or cette dépendance a été modifiée pour obtenir la courbe qui montre l'existence d'une relation négative entre l'inflation et le chômage. Cette courbe donc visualise l'interdépendance entre la hausse des prix (exprimée par le taux d'inflation), le chômage U (exprimé par le taux de chômage) et la croissance des salaires W/W (exprimée par le taux de croissance). [...]
[...] Lorsque la demande de travail est forte, la concurrence entre les employeurs augmente donc cela provoque une hausse du salaire. Lorsque la demande du travail est faible ; le contraire se produit. Il faut adapter les mesures politiques selon la situation, voir la politique de relance. Les keynésiens disent que la baisse du chômage provoque l'augmentation rapide des salaires nominaux, mais ainsi aussi de l'inflation. Pour faire diminuer cette dernière, il faut alors accepter une croissance moins forte et en même temps une hausse du chômage ou bien l'inverse. [...]
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