Courbe de Phillips, Solow, Samuelson, politique économique, taux de chômage, variation des salaires
La courbe de Phillips désigne une relation macroéconomique et empirique négative entre le taux de chômage et la variation des salaires. Elle a été mise au point par l'économiste néo-zélandais Philips, puis adaptée par les économistes Robert Solow et Samuelson, qui ont alors établi une relation décroissante entre chômage et inflation.
[...] Courbe de Phillips Explication de la relation La courbe de Phillips désigne une relation macroéconomique et empirique négative entre le taux de chômage et la variation des salaires. Elle a été mise au point par l'économiste néo-zélandais Philips, puis adaptée par les économistes Robert Solow et Samuelson, qui ont alors établi une relation décroissante entre chômage et inflation. A. La courbe de Phillips originelle Mise au point dans un premier temps par l'économiste néo-zélandais Phillips en 1958 sur la base de données empiriques concernant l'économie anglaise de 1861 à 1957, la courbe de Philips originelle met en lumière une corrélation négative entre le taux de chômage et la variation des salaires. [...]
[...] Seules des réformes structurelles du marché du travail pourront permettre de diminuer le taux de chômage naturel. En revanche, si un pays un NAIRU de et un chômage effectif de les politiques de relance seront efficaces pour rapprocher le taux de chômage effectif du taux de chômage d'équilibre. La courbe de Philips, bien qu'elle ait été contestée, montre toutefois que toute politique économique est un arbitrage entre plusieurs variables, que le gouvernement peut difficilement concilier à des taux favorables. BIBLIOGRAPHIE : Précis d'économie, Emmanuel Combes, PUF Paris. Politique économique, A. Benassy-Quéré, B. Coeuré, P. [...]
[...] Jacquet, J. [...]
[...] Ainsi, connaissant les effets inflationnistes d'une telle politique, les salariés réclament aussitôt des augmentations des salaires nominaux pour ne pas subir une perte de leur salaire réel, provoquant alors une hausse des coûts de production sans pour autant que la demande n'augmente. Ainsi, la relance n'a aucun effet sur le chômage, mais augmente le taux d'inflation. Cette absence d'influence de l'inflation sur le chômage met en lumière la notion de chômage naturel, ou chômage structurel, qui ne résulte non pas de la conjoncture, mais des imperfections du marché du travail. [...]
[...] La courbe de Philips dans les politiques économiques. Éléments de débat. Les données concernant le chômage et le taux d'inflation aux États-Unis dans les années 90 ont mis à mal la théorie qui résulte de la courbe de Philips. En effet, la décennie 1990 a vu des taux de chômages exceptionnellement bas (aux alentours de conjugués à un taux d'inflation stable en moyenne). Pour autant, cette situation ne remet pas véritablement en cause la relation de Phillips. On peut estimer que le taux de NAIRU, c'est-à-dire le taux de chômage minimal qui assure la stabilité des prix, est en réalité plus bas, faisant ainsi se déplacer la courbe de Phillips vers la gauche sur le graphique. [...]
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