Courbe, Phillips, relation, économie
Jusqu'à présent on a vu diverses théories qui cherchaient a expliquer le chômage. Dans toutes ces théories ont voit le salaire (réel ou monétaire) et on a une question : est ce que le chômage est du à un salaire trop élevé ?
Pour les Néoclassiques, la réponse est évidente : un salaire trop élevé est à l'origine du chômage. Pour les Néokeynésiens, on a un chômage classique et chez les Nouveaux Keynésiens, on a l'idée que souvent le salaire est supérieur au salaire d'équilibre, il est involontaire. Ceux sont des analyses ou le chômage est du à un salaire trop élevé.
Et celle de Keynes : le chômage vient d'une demande de biens et services trop faible, et donc qu'il faut augmenter les salaires.
Alors le débat : pour lutter contre le chômage faut-il diminuer ou augmenter les salaires ? C'est le problème de la relation causale entre niveau de salaires et niveaux de l'emploi, on est donc au cœur de la politique.
La courbe de Phillips semble apporter des éléments de réponse au débat. Au départ, c'est une relation statistique entre le taux de variation des salaires nominaux et le taux de chômage. On la transforme facilement en une relation entre taux d'inflation et taux de chômage. Cela va être intéressant au moment où l'inflation devient une préoccupation réelle des économies. Cela débouche sur l'idée d'un choix entre inflation et chômage.
[...] Lien courbe de Phillips : Le taux de marge est constant, donc on peut l'enlever de l'équation. On arrive donc à la relation du le taux de variation des prix est égal au taux de variation du salaire nominal le taux de variation de la productivité du travail. Donc si le taux de marge est constant, les salaires peuvent augmenter sans que les prix augmentent, tant que l'augmentation des salaires ne dépasse pas l'augmentation de la productivité. Si la productivité augmente de et les salaires de les prix n'augmentent pas. [...]
[...] Son article de 1958 i. Présentation C'est un travail fondateur. Son article concerne la relation entre le chômage et le taux de variation des salaires nominaux en Grande-Bretagne sur la période 1861-1957. ii. Objectif Son objectif était de vérifier statistiquement si l'hypothèse selon laquelle le taux de variation du salaire monétaire au Royaume-Unis peut être expliqué par le niveau du chômage et par le taux de variation du chômage et si l'on peut établir une estimation quantitative de la relation entre chômage et taux de variation des taux de salaire monétaire Son idée : est ce que le niveau du chômage et ces variations peut expliquer le taux de variation des salaires nominaux. [...]
[...] Et celle de Keynes : le chômage vient d'une demande de biens et services trop faible, et donc qu'il faut augmenter les salaires. Alors le débat : pour lutter contre le chômage faut-il diminuer ou augmenter les salaires ? C'est le problème de la relation causale entre niveau de salaires et niveaux de l'emploi, on est donc au cœur de la politique. La courbe de Phillips semble apporter des éléments de réponse au débat. Au départ, c'est une relation statistique entre le taux de variation des salaires nominaux et le taux de chômage. [...]
[...] Donc le salaire réel, souhaité par les travailleurs, va augmenter. Le pouvoir de négociation des salariés : s'ils arrivent à avoir un pouvoir de négociation plus élevés, ca va jouer dans le même sens : augmentation du pouvoir Au niveau de la courbe PS : Une augmentation des coûts de production va faire augmenter les prix et donc fait baisser le salaire réel que les entreprises sont prêtes à accorder augmentation du NAIRU). De même, si le pouvoir de monopole augmente, on assistera à une augmentation des prix et donc une augmentation du NAIRU. [...]
[...] Donc les politiques de relance sont inefficaces. Concernant la monnaie : la demande de monnaie ne dépend pas du taux d'intérêt, on a une demande de monnaie stable. ii. Critique friedmanienne de la courbe de Philips du 1er âge La courbe de Philips est une relation mal spécifiée en particulier, selon FRIEDMANN, l'offre et la demande de travail sont fonctions du taux de salaire réel et non du taux de salaire nominal. L'idée est qu'il faut prendre une relation qui fait intervenir le taux de salaire réel et non nominal. [...]
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