La concurrence monopolistique est un terme, à première vue antinomique, qui caractérise pourtant beaucoup de marchés. Cette structure de marché combine les attributs du monopole (pouvoir de marché) et de la concurrence (profits économiques nuls). Il s'agit d'une situation de marché de concurrence sur lequel un producteur parvient à bénéficier artificiellement d'une situation de monopole grâce à une politique réussie de différenciation produit.
En effet, cette dernière apparaît à chaque fois qu'une entreprise parvient à créer une zone de différenciation pour son produit et la difficulté vient du fait qu'il faut à la fois un produit assez différent pour espérer capter une clientèle spécifique, mais pas trop différent pour pouvoir encore prendre la clientèle des autres.
Contrairement à la concurrence pure et parfaite, la concurrence monopolistique reste compatible avec l'existence de firmes exhibant des coûts moyens décroissants. En effet, aucune firme ne peut capter l'intégralité de la clientèle de ses concurrentes, en raison de la différenciation des biens régnant sur le marché. Il convient alors de se demander en quoi la différenciation des produits est source de pouvoir de monopole.
[...] Pour que la différenciation existe entre ses produits et les autres appartenant à une différente industrie, il faut que l'élasticité croisée de la demande soit encore plus faible. La question à poser est : comment est-il possible de démontrer le degré d'élasticité quand la différenciation est présente dans un marché. Chamberlin n'a pas abordé ce niveau d'élasticité, lors d'une différenciation entre biens. Ensuite, la concurrence monopolistique et l'oligopole. Rappelons que, l'oligopole et la concurrence monopolistique sont les deux modèles en situation de concurrence imparfaite. [...]
[...] Ville bâtie qui plus est autour d'un lac (les acheteurs sont obligés de faire le tour du cercle pour aller d'un magasin à un autre, ils ne peuvent pas couper à travers l'eau). Comme dans le modèle précédent, les acheteurs potentiels sont répartis uniformément tout autour du cercle et aucune localisation n'est a priori meilleure qu'une autre. Les consommateurs ont des préférences portant à la fois sur le bien (qu'ils cherchent à payer au plus bas prix) et sur la distance à parcourir pour aller l'acheter (qu'ils souhaitent la plus courte possible pour éviter le coût de transport). Chaque entreprise ne peut retenir qu'une seule localisation. [...]
[...] Par ailleurs existe un nombre très réduit d'entreprises en situation de concurrence monopolistique, car c'est l'oligopole le modèle plus courant car les entreprises sont entourées par une forte concurrence en supprimant, donc, l'hypothèse du comportement monopoleur. Le modèle économique de Chamberlin est arrivé en apportant une grande importance aux concepts structurels des marchés. Même avec son succès, dans les années 30, la concurrence monopolistique - qui sont arrivées à influencer dans tous les aspects les firmes sur les marchés - a vu son déclin. A partir des années 40, les théories sont abandonnées par la faute d'approfondissement. [...]
[...] La concurrence monopolistique peut encore expliquer des points de repère importants, comme, la loi de différenciation des produits. II- La différenciation des produits, facteur de concurrence monopolistique La violation de la troisième hypothèse clé de la concurrence pure et parfaite : l'homogénéité des produits Le modèle de concurrence pure et parfaite suppose l'existence d'un produit homogène. Or, si l'on remet en cause cette hypothèse, l'édifice de la concurrence pure et parfaite s'écroule et les entreprises, en différenciant leurs produits, peuvent avoir localement un pouvoir de monopole ou elles peuvent entrer dans des situations d'interactions stratégiques. [...]
[...] Pour lui, les produits ont un nombre serré des substituts ce qui n'est pas totalement expliqué dans le problème des groupes des produits. Pourtant Stigler et Friedman, soutiennent l'hypothèse, laquelle les entreprises qui augmentent leurs prix ne perdent pas ses clients. Friedman, économiste et principal fondateur de l'école de Chicago, avait des doutes vis-à-vis de l'abandon de la concurrence industrielle. Pour lui les théories de la concurrence monopolistique ne donnaient pas la possibilité d'une analyse fiable sur l'industrie: La théorie de la concurrence monopolistique n'offre aucun instrument pour l'analyse d'une industrie et en conséquence aucun point de repère entre la firme à une extrémité et l'équilibre général à l'autre. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture