économie gestion santé
« L'économie étudie la façon dont les individus et les sociétés utilisent les ressources rares en vue de satisfaire au mieux leurs besoins » L. Robbins, économiste anglais, 1935.
La démarche économique est au confluent des besoins et des moyens : comme les besoins sont illimités et les moyens limités, l'économie est fondée sur l'étude des modalités du rationnement.
Nos besoins sont illimités : dès qu'un besoin est satisfait, un autre prend sa place. Un besoin est un sentiment de manque ou de privation accompagné du désir de le voir disparaître. La notion de besoin est considérée comme une donnée par l'analyse économique et l'existence des besoins est un postulat pour l'économie.
Contrairement aux animaux, en plus des besoins primaires (ou physiologiques), nous avons des besoins secondaires (beaucoup plus diversifiés).
Les besoins sont stratifiables : certains sont saturables, d'autres ne le sont pas. Ex. : les besoins physiologiques sont saturables : ex. : dès qu'on mange, le besoin de manger disparaît en principe.
Pour satisfaire ces besoins illimités, l'homme a des moyens en quantités limitées (moyens de production, temps, force de travail). La production est la réponse aux besoins illimités.
Tous nos actes sont économiques.
[...] Les gens ayant du mal à choisir, on a inventé les options : outils permettant de retarder le moment de prise de décision. Autre solution : le banquier peut proposer des produits hybrides : des SICAV , ou des OPCVM (organismes de placements collectifs en valeurs mobilières) : ils peuvent comporter tel ou tel % d'actions ou d'obligations : c'est un choix à la carte. À côté de l'équilibre réel apparaît l'équilibre financier : Investissements : dépenses des entreprises pour augmenter leurs capacités de production. [...]
[...] 2 courants de finances publiques : - Le système anglo-saxon : le contribuable doit souffrir ; la contribution publique doit être douloureuse pour que les individus comprennent que ce qui leur est fourni est payant - Le système italien : l'important c'est d'avoir l'argent ; peu importe que l'individu se rende compte qu'on lui prend ou non. Effet pervers des seuils en éco. : effets de seuil/d'écluse : on est tjrs tenté de les abaisser/augmenter, pour en faire profiter ceux qui en sont très proches ; au final, on englobe tout le monde avec le temps ! B. Les prestations de protection sociale l C. [...]
[...] : le chancelier allemand Schröder, qui a diminué les prestations sociales pour rendre son pays compétitif, l'a payé cher ! Pour faire face à ses dépenses sans risquer l'avenir de ses hommes politiques, l'état emprunte donc : d'euros sur son PIB chaque jour ouvrable depuis 1981 ; la dette actuelle est de 1600 milliards d'euros ! Au milieu des années 2000, la dette augmentant, l'état empruntait seulement pour payer ses intérêts ! Actuellement, en période de crise, l'état emprunte d'euros/jour. [...]
[...] La notion d'optimum (maximum sans contrainte) : c'est atteindre le niveau de bien-être collectif le plus élevé compatible avec les moyens disponibles. C'est la notion la plus importante en économie. Optimiser = ne pas gaspiller ; je dois utiliser un certain volume de ressources pour obtenir une satisfaction maximum de mes besoins. L'optimisation est croissante aujourd'hui! La notion de rationalité économique : les agents économiques ont un comportement rationnel quand ils s'efforcent de retirer un revenu maximum des moyens dont ils disposent et de faire un usage optimal de ce revenu pour obtenir le maximum de satisfactions désirées. [...]
[...] À l'inverse, en compensation, un flux d'exportations est nécessaire. Si nos exportations sont insuffisantes, cela peut avoir µ2 raisons : soit nos exportations sont trop chères, soit nos produits ne correspondent pas aux besoins des étrangers. Problème : la France n'est pas un pays d'entrepreneurs, mais de fonctionnaires, ce qui n'est pas favorable à l'exportation. C'est la même chose pour l'équilibre financier : si un pays a plus d'épargne que ce qu'il investit (les ménages épargnent plus que ce que les entrepreneurs investissent) : ex. [...]
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