Le traitement du consommateur est simple en microéconomie. Il « produit » un output appelé « utilité » au moyen d'inputs qui sont les biens de consommation qu'il achète sur les marchés. On suppose qu'il est rationnel comme le producteur. Il maximise cette utilité sous une contrainte qui est celle de son revenu.
En l'absence de crédit, il ne peut pas consommer plus que son revenu. En l'absence d'épargne, il ne peut pas consommer moins. L'utilité et les biens consommés sont reliés par une relation fonctionnelle : la fonction d'utilité qui est donc rigoureusement identique à une fonction de production (...)
[...] Attention : avec une demande inverse cas présenté usuellement, les élasticités sont inversées. Ainsi, on présente la demande du consommateur sous la forme suivante (Figure 5.3 ) quand l'entreprise est price-taker : pour ce prix de marché qui s'impose à elle, elle peut vendre toute sa production. On considère donc ici que l'élasticité-prix de la demande est infinie, et se confond avec la pente de la droite de demande. 9/15 p q Figure 5.3 : Demande infiniment élastique Parfois, pour supprimer l'inconvénient de la variabilité de l'élasticité le long de la droite, on calcule une élasticité d'arc en calculant un prix moyen et une quantité moyenne à partir de deux bornes. [...]
[...] L'idée de la décroissance de l'utilité marginale, base de toute la théorie, avait été émise dès 1738 par le mathématicien Daniel Bernouilli pour résoudre le paradoxe de St Petersbourg (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=6376). John von Neumann reprendra en 1944 dans Theory of games and economic behaviour cette conception 1/15 avec une fonction d'utilité qui, dans une certaine mesure, est cardinale. Du reste, von Neumann reste dans la lignée des chercheurs physiologistes avec ses recherches sur les automates et les machines mathématiques En définitive, le consommateur est considéré comme un robot maximisateur réagissant à des stimuli. Cette conception réductrice est aujourd'hui largement dépassée par la nouvelle microéconomie, fondée sur la théorie des jeux. [...]
[...] Cas de l'offre de travail : l'individu répartit sa journée entre travail et loisir. L'offre de travail et la demande de loisir sont symétriques et dépendent du salaire. 14/15 Si le salaire augmente, le revenu augmente et si l'effet-revenu l'emporte sur l ‘effet de substitution, la demande de loisir augmente ou l'offre de travail diminue. C'est l'explication de la courbe atypique d'offre de travail (figure 5.6 Pour des niveaux élevés de revenu, le loisir va largement l'emporter sur le travail. Prix du travail=salaire q. [...]
[...] Avant de procéder à ce passage, remarquons que la continuité n'est pas du tout acceptée par les praticiens du marketing qui estiment au contraire que le consommateur classe les paniers de biens selon un ordre lexicographique celui du dictionnaire où A est consommé avant B avant etc). Si A représente un bien de première nécessité comme l'eau et B un bien comme le pain, on peut penser que l'eau est d'abord consommée, puis le pain. Dans ce cas, il n'y a pas continuité. L'axiome de continuité suppose 4/15 au contraire que le consommateur mélange eau et pain. [...]
[...] A partir de la fonction d'utilité et du comportement de maximisation, il est possible de déterminer une fonction de demande dite M (pour Marshall). Soit, par exemple, la fonction d'utilité = x 1/4 y 3/4 à maximiser sous la contrainte de revenu R = x.px + y.py. En exprimant les conditions du premier ordre par rapport aux biens demandés x et on obtient pour la demande du bien x : x = 0.25 R / px ou : x = 0.25 R. [...]
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