Création de la monnaie, créances, banque centrale, financement de l'économie, système bancaire, taux d'intérêt, taux de chômage, John Maynard Keynes, politique monétaire, réserves de change, marché interbancaire
Le "pouvoir de création monétaire" peut aussi être représenté par le fait de détenir des créances sur d'autres agents. Il est souvent attribué à la banque centrale. Mais pour permettre un meilleur financement de l'économie, les "banques commerciales" ont eu leur propre pouvoir de création monétaire tout à fait autonome. Nous verrons donc aujourd'hui le pouvoir de création monétaire par les banques, puis nous nous pencherons un peu plus sur les fonctions des banques centrales ainsi que leur rôle dans la régulation de l'activité économique (politiques monétaires, taux d'intérêt...).
[...] La banque centrale va être détenir la monnaie étrangère et l'or, qui sont appelés les réserves de change. Leur statut étant le plus important dans les banques, elles sont presque à 100% indépendantes par rapport à l'État. Chaque banque centrale va différer en fonction de son mandat qui est la représentation de son pouvoir sur les différents points. Les deux banques centrales qui ont le plus de poids dans l'économie mondiale sont la banque centrale européenne -BCE- et américaine -Fed- (Federal Reserve System). [...]
[...] En effet, le fait de faire ce genre d'opérations augmente la quantité de monnaie en circulation. La banque va tenir un document appelé le bilan qui regroupe les écritures comptables de la création de monnaie scripturale sur le compte d'un client avec en contrepartie la créance détenue par la banque sur ce dernier. Le bilan va aussi contenir son actif et passif : l'actif comprend les biens qui rapportent à l'entreprise (les crédits en font partie, puisque c'est un titre qui va rapporter à la banque des intérêts) ; le passif quant à lui représente tous les capitaux propres de l'entreprise comme les sommes investies au moment de la création. [...]
[...] Il peut y avoir, sans son intervention, une crise de liquidités, une défaillance généralisée sur le marché interbancaire ou encore un effondrement total du système bancaire. Lors des crises, les dettes publiques augmentent considérablement et les prix stagnent relevant d'un problème avec l'inflation. La banque centrale peut baisser le taux directeur, prêter de l'argent, intervenir sur le marché pour racheter des titres. Pour un exemple concret, dans la période suivant la crise de 2007-2011, la BCE a mené une politique qu'elle a qualifiée de non conventionnelle en achetant en masse les créances détenues par les banques. Elle a ainsi directement soutenu le système bancaire. [...]
[...] Cette vision est quant à elle utilisée par la Fed. Les économistes issus de l'école monétaire sont persuadés que la monnaie n'a pas d'effets sur la croissance et l'inflation, que celle-ci résulte d'un excès de création monétaire. Selon ces derniers les banques centrales doivent utiliser une politique monétaire restrictive en augmentant au maximum les taux d'intérêt pour limiter la création monétaire. De surcroît, ils pensent que l'inflation réduit le pouvoir d'achat et les exportations. Vision sans conséquence lorsqu'elle est appliquée ? [...]
[...] Comment la monnaie est-elle créée ? Le pouvoir de création monétaire peut aussi être représenté par le fait de détenir des créances sur d'autres agents. Il est souvent attribué à la banque centrale. Mais pour permettre un meilleur financement de l'économie, les banques commerciales ont eu leur propre pouvoir de création monétaire tout à fait autonome. Nous verrons donc aujourd'hui le pouvoir de création monétaire par les banques, puis nous nous pencherons un peu plus sur les fonctions des banques centrales ainsi que leur rôle dans la régulation de l'activité économique (politiques monétaires, taux d'intérêt . [...]
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