Courant économique des classiques, répartition des revenus, dynamiques économiques, blocus maritime de l'Angleterre, guerres napoléoniennes, stagnation séculaire, flux de marchandises, rente foncière, Ricardo, prix du blé, détermination du profit, principe de population de Malthus
Chez les classiques, la question centrale est celle de la répartition du revenu. Il y a un antagonisme entre les différentes catégories de revenus : la rente foncière, le salaire des travailleurs, le profit des capitalistes. Ils sont déjà dans l'annonce de la fin de la croissance, car elle ne serait pas possible à long terme ; c'est "l'état stationnaire". Est-ce qu'on est entré dans la stagnation séculaire ? Les classiques vont particulièrement se focaliser de manière très négative sur la rente des propriétaires fonciers. L'Angleterre a des frictions avec ses voisins, il y a des guerres napoléoniennes et Napoléon entre autres essaye de mettre en place un blocus maritime. Les flux de marchandises vers l'Angleterre sont donc beaucoup plus restreints.
[...] Pour Ricardo, les salaires évoluent mal : ils augmentent, car la croissance économique donne plus de pouvoirs de négociations aux travailleurs, mais aussi, car le prix des produits alimentaires augmente. Si les salaires augmentent, les travailleurs mangent mieux, les conditions de vie s'améliorent et par conséquent la croissance démographique augmente. ➢ Le profit dans l'approche des classiques est un résidu de la valeur des biens produits et dont on retire les coûts de production, il n'y a pas de théorie du profit. [...]
[...] On entre dans un cercle récession qui peut être assez dramatique. Déflation : Le prix baisse La réponse des libéraux à cette crise est par exemple la loi de Jean- Baptiste Say ; il va faire le pont intellectuel entre les classiques et les néo-classiques. Est-ce que les crises sont endogènes ou exogènes (provoquées par des faits extérieurs ? Les crises dans une économie capitaliste sont extérieures au système. Pour montrer ça, il énonce la loi des débouchés. Cette dernière peut être énoncée de deux manières : ❖ Sous la forme où l'offre crée sa propre demande. [...]
[...] Les classiques : répartition des revenus et dynamiques économiques Chez les classiques, la question centrale est celle de la répartition du revenu. Il y a un antagonisme entre les différentes catégories de revenus : ❖ La rente foncière ❖ Le salaire des travailleurs ❖ Le profit des capitalistes Ils sont déjà dans l'annonce de la fin de la croissance, car elle ne serait pas possible à long terme ; c'est « l'état stationnaire », est-ce qu'on est entré dans la stagnation séculaire ? [...]
[...] Ce différentiel de croissance engendre une tension de plus en plus forte. Les deux s'ajustent avec les famines qui permettent de réguler le système et ainsi réduire ces tensions ; ce sont des lois scientifiques. La seule mesure qu'envisage Malthus pour atténuer le problème c'est la limitation des naissances, le mariage plus tardif, l'abstinence, en priorité pour les plus pauvres, car ils ont une croissance démographique forte et peu de ressources. Il ne faut surtout pas aider les pauvres à vivre, car ils sont considérés comme des dangers pour l'ensemble de la société. [...]
[...] Le processus de croissance chez les classiques Chez les classiques, il parle d'accumulation pour désigner l'investissement. La demande de travail des entreprises dépend du niveau de l'investissement (du stock de capital). L'augmentation du stock de capital dépend de la capacité d'épargne, à la fois du surplus et de l'incitation d'épargner, qui elle-même dépend de l'impôt sur la fortune. L'emploi et la croissance dépendent de l'investissement, il faut donc stimuler ce dernier. V. Baisse du profit et marche vers l'état stationnaire On y arrive, car la croissance économique quand elle se poursuit permet aux ouvriers d'exiger une augmentation de leur revenu et surtout le salaire nominal. [...]
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