Classiques en économie, science de l'échange, Adam Smith, libéralisme politique, mécanismes économiques, main invisible, lien social, division du travail, valeur du travail, Ricardo, composantes du capital
Le libéralisme politique est fondé sur l'égalité entre les individus. Sur le plan économique, c'est l'idée qu'il faut fonder les politiques économiques sur les préférences des individus, leurs choix. Ce libéralisme va se diffuser de manière inégale en Europe : le libéralisme économique va se diffuser très rapidement en Angleterre et le libéralisme politique en France. Selon Smith et Ricardo, c'est à cette période que la science commence à se réveiller. Ils ont pour ambition de créer une science économique qui soit aussi rigoureuse que semble l'être la physique, les mathématiques, etc., et qui mettrait à jour les lois naturelles qui déterminent les mécanismes économiques.
[...] Chapitre 3 : Les classiques : L'économie science de l'échange I. Introduction : Philosophie des lumières et libéralisme Le libéralisme, un système fondé sur l'individu Une approche moderne et féconde Le libéralisme politique est fondé sur l'égalité entre les individus. Sur le plan économique, c'est l'idée qu'il faut fonder les politiques économiques sur les préférences des individus, leurs choix. Ce libéralisme va se diffuser de manière inégale en Europe : • Le libéralisme économique va se diffuser très rapidement en Angleterre et le libéralisme politique en France. [...]
[...] Travail, capital et croissance Les classiques vont identifier les mécanismes de la croissance « moderne ». Ce mécanisme paraît ancien mais il est toujours d'actualité. C'est le concept de capital, avant de produire, vendre et générer des profits, il faut un capital en amont « les avances » composantes du capital : • Capital pour financer l'achat de machines • Pour acheter toutes les consommations intermédiaires • Il faut disposer de capital pour financer les salaires. Le taux de capital est rémunéré par le taux de profit. [...]
[...] • Ce résultat n'est obtenu que sous condition de régime de libre- concurrence. • Conséquence les barrières et réglementations qui limitent l'accès à certains marchés et la concurrence, créent des rentres de situation pour certains et faussent le jeu de la main invisible. On s'écarte de l'intérêt général. • L'Etat doit donc avoir un rôle économique très restreint (défense, justice+ production des biens publics de base). La présentation libérale est très harmonieuse. Cependant, dans la réalité, la société marchande est bousculé par la pauvreté, des grèves, des difficultés sociales et donc il n'y a pas du tout d'harmonie sociale. [...]
[...] Pour les classiques, la valeur correcte d'un bien c'est lorsque chaque valeur de facteur de production est rémunérée correctement mais on n'a pas de moyens de connaître ce niveau correct. Il faut rendre les marchés les plus concurrentiels possibles pour avoir les prix naturels les plus satisfaisant pour tout le monde. Les prix qui sortent sur les marchés concurrentiels sont les bons. Ces marchés où la concurrence n'est pas assez forte doivent être libéralisé pour faire apparaître les bons prix naturels. Exemple : Le marché du travail n'est pas un marché «pur » car les prix ne sont pas libres. [...]
[...] Quel est le fondement de la valeur d'échange d'un bien ? Smith : le prix naturel d'un bien c'est celui qui permet de couvrir l'ensemble des coûts de production du bien. Le pouvoir d'achat d'un bien c'est le pouvoir d'acheter du travail réalisé sur d'autres biens. La valeur centrale du bien dépend des coûts de production et il n'y a pas de fondement des prix naturels. Ricardo va simplifier les choses : pour lui, on est toujours sur une valeur travail mais la valeur travail correspond au travail incorporé dans le bien (la main d'œuvre directement utilisée) et le travail indirect (la main d'œuvre qui a créé les machines). [...]
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