C'est une hausse cumulative et auto-entretenue du niveau moyen des prix. Ce mécanisme implique l'élévation de la plus grande partie des prix (cela exclut les simples hausses sectorielles et ne signifie pas que tous les prix doivent augmenter au même rythme, ni que la hausse des prix doive augmenter d'année en année).
Il existe plusieurs rythmes possibles :
- augmentation de 1 à 3 % par an : inflation rampante
- augmentation de 5 à 10 % par an : inflation ouverte
- taux à deux chiffres et plus : inflation galopante ou hyperinflation
Les facteurs à l'origine de l'inflation :
- la monnaie (la théorie quantitative avec MV = PT, laxisme des autorités monétaires, économie d'endettement : économie dans laquelle prédomine le financement par crédit bancaire)
- la demande (baisse de la propension à épargner, déthésaurisation, déficit budgétaire...) (...)
[...] Mais, des éléments de complication entrent en jeu : Il faut tenir compte de l'ouverture des économie sur l'extérieur. Cela nous amène à incorporer le X et les M dans l'équilibre offre / demande tel que : R + M = C + I + G + X Mais aussi dans le multiplicateur ( les X st exogènes et les M dépendent de la propension marginale à M notée R = 1 ( G + I + X ) 1 + m > Les X st alors une composante de la D autonomes et peuvent être utilisées comme élément de relance (pour autant qu'on puisse influencer leur montant) > Les M jouent défavorablement sur la relance car m diminue l'effet du multiplicateur Le modèle IS-LM et le débat sur l'efficacité des pol budgétaires et monétaires Ce modèle, développé par Hicks, schématise les théories néo-classique et Keynésiennes à la fois Remarque : Dans ce modèle, le mécanisme des px n'est pas opérant pour l'ajustement entre O et D car par hypothèse Keynésienne, les prix sont fixes. [...]
[...] Mais celui-ci va d'abord susciter une opposition de la part des tenants d'un libéralisme sans concession : les monétaristes. A. La problématique du courant de la synthèse classico- keynésienne La doctrine du libéralisme tempéré Cette doctrine s'exprime à travers l'apologie d'une économie mixte ( l'Etat encadre le libre jeu des forces du marché) C'est donc un libéralisme tempéré. Le contenu de la politique économique Deux logiques distinctes étaient à l'œuvre chez les différents partisans d'une politique budgétaire expansionniste : * Les économistes de Chicago ( futurs monétaristes) : Présence de l'Etat nécessaire pour se substituer au marché dans des cas exceptionnels Les tenants de la synthèse eux, adoptent une doctrine de libéralisme tempéré : ils raisonnent en termes de complémentarité entre le marché et l'Etat. [...]
[...] La politique keynésienne devient de moins en moins efficace face à ce chômage de masse. La croissance lente et la désinflation des années 82- 95 Début des 80's : Les pays tendent à privilégier la lutte contre l'inflation en cherchant à maîtriser les coûts salariaux (pour favoriser les profits). - Désir de lutte VS inflation car chaque pays veut maintenir la compétitivité-prix de ses produits et ainsi améliorer le solde extérieur ( en exportant plus ) - Cette lutte VS inflation sera favorisée par la baisse du cours du dollar et le contre choc pétrolier ( baisse du prix pétrole) - En France, la politique de désinflation compétitive est très efficace et permet l'apparition d'un excédent commercial Définition Désinflation compétitive : elle consiste à faire baisser le taux d'inflation national au-dessous de ceux de ses principaux partenaires commerciaux, pour être plus compétitif ( Mais cette évolution, si elle paraît positive, s'effectue néanmoins dans un cadre de croissance lente et insuffisante pour empêcher la montée du chômage. [...]
[...] Il y a aussi montée du chômage et des déficits extérieurs. Les pays sont ainsi amenés à pratiquer des politiques de rigueur (limitant la hausse des salaires et la croissance des moyens de paiement) basées sur des idées néolibérales qui font de l'interventionnisme Keynésien la cause principale des difficultés économiques. La stagflation des années 74 82 Les deux chocs pétroliers entraînent une augmentation du prix du pétrole qui a eu pour conséquence : * le blocage de la croissance et donc la montée du chômage * la hausse des prix, c'est à dire l'inflation le déficit extérieur (en raison de la lourdeur de la facture pétrolière et de la concurrence que se livrent les pays non producteurs de pétrole). [...]
[...] Définition NAIRU : niveau du taux de chômage qui stabilise l'inflation. taux naturel de chômage ( Friedman va expliquer pourquoi le constat empirique de Phillips sur la relation inflation/chômage est possible : Les salariés acceptent de travailler plus pour un salaire réel moindre durant un temps (à cause de l'illusion monétaire) Ce délais est dû aux anticipations adaptatives. C'est pour cela que la Courbe de Phillips fonctionne à court terme ( Par contre à long terme, quand l'inflation est intégralement anticipée par les salariés et leurs exigences de salaire nominal corrigées, la seule position possible est celle de l'équilibre initial. [...]
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