Approche socio-anthropologique, société de consommation, bon marché, Boucicaut, Au bon marché, grands magasins, théorie de la classe de loisir, Veblen, Campbell, discount, self service, Albrecht, marché de l'occasion, vide-grenier, Mary Douglas, Baron Isherwood, De la souillure, Daniel Miller, A Theory Of Shopping, Segalen, Weber, Alban Bansa, Philippe Sarrasin, socialisation économique, Viviane Zelizer, modèle altruiste, modèle de l'échange
C'est au 19? siècle que l'on assiste à un changement important dans l'infrastructure et du système des magasins. En effet, l'industrie va se développer, et donc un certain nombre de techniques vont permettre de favoriser le processus de biens de consommation, notamment avec l'exemple de la création de la machine à poudre (pour l'industrie textile).
[...] Il engage un processus d'appropriation par le consommateur acheteur même lorsque l'objet ne lui ai pas destiner. Par ailleurs, l'objet offert et censé refléter l'affection, le lien avec qui on va offrir le cadeau. Ainsi, « l'objet cadeau contient une relation et médiatise le lien entre le orateur et le récipiendaire ». A cela s'ajoute une autre appropriation qui s'opère au moment où le cadeau s'invite dans la sphère privée des individus. En faite, les cadeaux vont participer à la constitution du chez soi. [...]
[...] - il y a des enjeux d'agrandissement du terrain, ce sont essentiellement des enjeux économiques qui guident les agences matrimoniales. Par exemple, « la dote » qui est un montant économique donné par le père de la fille et il va partir avec elle au moment du mariage. Cette dote est associée à un « trousseau ». Les femmes confectionnées un trousseau qui étaient composés du linge de maison (des draps, des nappes, des vêtements . Aujourd'hui qu'est-ce qui a remplacé le trousseau ? - la liste de mariage. [...]
[...] La famille doit pourtant supposer assez précisément la valeur des cadeaux. Elle met en jeu ça capacité économique en termes de calcul, mais également avoir des connaissances sur le monde économique du XIXème siècle. La famille met en jeu sa réputation de connaître le monde qui l'entoure, si elle n'est pas capable de faire cela, c'est qu'elle ne connaît pas en détail le monde marchand du XIXème siècle mauvaise représentation de la famille bourgeoise. Si l'évaluation à été plus ou moins importante de la réalité de l'objet, il va y avoir des conflits entre les domestiques et la famille des mariés. [...]
[...] L'approche patrimonial : la marchandise authentique L'exemple du savon de Marseille : Extrait de chapitre de E. Dutertre : « Le savon de Marseille réinventé. Ou commet la relance d'un produit « authentique » allie tradition et innovation » in Carrières d'objets, Bromberger, Chevallier (1999). Le savon de Marseille est un objet courant que l'on utilise plus ou moins au quotidien. Le savon de Marseille et ses évolutions allient les logiques d'innovation et de tradition. Elle va montrer qu'au début le savon est d'abord commercialisé par des marchands juifs qui développe et un procédé de fabrication artisanale qui date du 14[ème] siècle. [...]
[...] La monnaie de don peut alors circuler entre égos. L'ambivalence entre don et marché existe et qu'il n'y a pas forcément une opposition nette. L'argent circule en dehors du marché puisque le don n'est pas essentiellement désintéressé. La socialisation économique Viviane Zelizer est la première à mettre l'accent sur l'importance de la socialisation économique. Le rapport à l'argent n'a rien de naturel c'est le produit d'une histoire, d'une construction sociale, de l'apprentissage individuel qui s'opère au sein de la famille, mais également dans d'autres institutions telles que l'école, le travail social (conseillère économique et sociale), etc. [...]
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