libéralisme, physiocrates, pensée déductiviste, Descartes, Hume, idées politiques, révolution industrielle, Voltaire, Diderot
Le libéralisme a été en économie politique fondateur. D'ailleurs avant les grands libéraux il n'y eut pas de grands économistes. Cela veut dire que la plupart des libéraux ont eu pour maître des non-économistes. En fait, la plupart ont été à l'école des philosophes, or la philosophie est manifestement imprégnée de libéralisme dès le XVIIe siècle, mais beaucoup plus fortement dès le XVIIIe siècle avec l'ère des lumières. Le libéralisme est fondateur en ce qu'il est d'abord une doctrine qui va nous amener un corpus de penser extrêmement solide, critiquable, mais solide. Il va véhiculer un système avec le message suivant : la poursuite de l'intérêt individuel d'un côté et le respect des règles de la concurrence de l'autre forment les clés du bien-être économique et social.
[...] Il y aura un peu plus tard la prise du pouvoir par la bourgeoisie au terme des séquelles de la Révolution française. Il y a là un basculement de l'ordre politique. À cet ancien régime vont se succéder des régimes politiques très différents avec la convention, le Directoire, le Consulat, le Premier Empire, la Restauration, le Second Empire. Cette succession de régime donne à la France l'image d'un laboratoire politique mondial. En tout état de cause, l'abondance des cris scientifiques, philosophiques littéraire, politique et les avancées qu'il y a eu dans le domaine scientifique, médical annonceront l'entrée de la France dans la modernité. [...]
[...] ) en seront issus. - La chimie : l'utilisation du charbon et l'apparition de l'éclairage au gaz due à Murdock (1803) comptent parmi les avancées scientifiques notoires. Elles ne doivent pas pour autant occulter celles de la liquéfaction des gaz, de la production industrielle de chlore à l'usine de Javel (1779) et de la soude (Leblanc, 1790), du vaccin contre la variole (Jenner, 1796), de l'électrolyse de l'alumine (Davy, 1809), de la pile (Volta, 1800), de la nitroglycérine (Sobrero, 1847). [...]
[...] L'apparition du libéralisme Le libéralisme a été en économie politique fondateur. D'ailleurs avant les grands libéraux il n'y eut pas de grands économistes. Cela veut dire que la plupart des libéraux ont eu pour maître des non-économistes. En fait, la plupart ont été à l'école des philosophes, or la philosophie est manifestement imprégnée de libéralisme dès le XVIIe siècle, mais beaucoup plus fortement dès le XVIIIe siècle avec l'ère des lumières. Le libéralisme est fondateur en ce qu'il est d'abord une doctrine qui va nous amener un corpus de penser extrêmement solide, critiquable, mais solide. [...]
[...] Si l'agriculture n'a pas été sauve des progrès techniques, le secteur secondaire (l'industrie) en a été le plus marqué. Abordons désormais les mutations du secteur secondaire : - Le textile : la machine à filer d'Hargreaves voit le jour en 1765 et la navette volante de Kay deux ans plus tard. Le métier à tisser d'Arkwright est inventé en 1769 et sera amélioré par Miller (1796), Horrocks (1803) puis Jacquard (1804). Le cylindre à impression, dû à Thomas Bell, fait son apparition en 1783. [...]
[...] Les penseurs du XVIIIe siècle vont faire la part belle au naturalisme. Bien sûr ils ont été influencés par les idées antérieures, comme celle de la pensée déductiviste de Descartes ou de l'empiriste Hume. Ces penseurs vont être imprégnés par le naturalisme. Le naturalisme repose sur 4 propositions majeures : ‒ Un ordre social préside à l'organisation matérielle ‒ L'observation des phénomènes permet de révéler cet ordre ‒ La connaissance de cet ordre conduit à énoncer des lois qui débouchent sur la situation la plus satisfaisante qui soit (on voit poindre l'optimisme) ‒ Toute législation se voulant positive se doit d'incorporer ses lois. [...]
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