Sciences économiques, analyse de l'organisation, théories de l'organisation, école behavioriste, approche sociologique, théories économiques
La première partie du cours a permis d'aborder l'école classique et l'école des relations humaines, qui constituent les courants de base en analyse des organisations, puis l'école de la contingence et l'école systémique, qui forment aujourd'hui des cadres de référence incontournables.
Avec l'école de la contingence, on rompt avec l'idée selon laquelle il existerait une manière universelle de structurer les entreprises, une recette normative. Certes il existe une bonne manière de structurer, mais au cas par cas, en fonction des facteurs de contingence internes et externes. S'impose alors une vision plus nuancée de l'organisation, l'idée que « ça dépend ».
[...] Argyris (1995) s'intéresse à l'efficacité des organisations et critique fortement les principes de l'OST. L'idée est que l'entreprise constitue un collectif qui apprend, qui évolue. Elle n'est pas seulement une somme d'individus. Argyris a montré la nécessité de lier les dimensions psychologique et sociologique des comportements organisationnels. Pour lui, l'organisation taylorienne ne peut être efficace, puisqu'elle contribue au développement d'activités adaptatrices antagonistes, contraires aux intérêts de l'organisation. L'organisation taylorienne bloque les individus et déclinerait lentement vers l'inefficacité. Il faut donc définir une organisation capable d'évoluer, favorisant ainsi le bien-être psychologique de ses membres. [...]
[...] Même s'il existe une grande diversité d'entreprises et de formes structurelles, le modèle flexible, à cheval entre hiérarchie et marché, s'impose aujourd'hui comme un modèle dominant, impliquant les grandes entreprises comme les petites : partenariat, co- traitance, réseaux d'entreprises, entreprises-réseaux, systèmes productifs locaux, pôles de compétitivité occupent une place centrale dans notre paysage économique. L'ère stratégique dont parle Fréry (1998) marque une rupture avec les structures traditionnelles intégrées. Le modèle N (Network, pour réseau) repose sur une structure transactionnelle ou stratégie=structure et marché=hiérarchie. o Les théories modernes ou post-modernes des organisations. Les théories de l'organisation ne se limitent pas aux 8 courants présentés et la production reste importante. On comptabilise plusieurs centaines de revues dans le domaine de la gestion des entreprises. [...]
[...] o Les conflits d'intérêts entre managers et actionnaires, les comportements opportunistes des managers. La théorie managériale fait une distinction nette entre dirigeants et propriétaires, qui peuvent avoir des objectifs divergents, même si en théorie les managers ont intérêt à ne pas dévier des objectifs des propriétaires. Berle et Means s'intéressent aux grandes firmes américaines. Les managers sont considérés comme un groupe homogène d'agents rationnels cherchant à maximiser leur fonction d'utilité en avenir certain. Alors que la rente à court terme est le principal objectif de l'actionnaire (en cas de sujet de dissertation sur ce thème, il faudra nuancer le propos selon le type d'actionnaire), la théorie managériale considère que le dirigeant est motivé principalement par des objectifs de rémunération, de prestige et de pouvoir, et de sécurité, qui se situent davantage sur le MT et le LT. [...]
[...] L'ouvrage le prix de l'Excellence de Peters et Waterman s'est vendu à plus de 5 millions d'exemplaires Si nous le mentionnons ici, c'est surtout pour mettre en évidence le caractère éphémère de la performance des entreprises et le caractère discutable des nombreux classements produits à leur sujet. Cinq ans après la publication du livre, 2/3 des entreprises identifiées comme excellentes avaient connu des difficultés diverses . ( Les travaux de MORGAN (1989) : Morgan propose une synthèse intéressante et originale des théories des organisations. [...]
[...] Les travaux du courant behavioriste proposent une approche novatrice du fonctionnement des organisations, du comportement des acteurs, et de la rationalité. Ils sont considérés aujourd'hui comme essentiels pour comprendre en particulier les comportements liés à la prise de décision, les processus d'allocation des ressources, et les mécanismes d'apprentissage. ( Les travaux de Simon sur la rationalité des décisions o L'œuvre de Simon (prix Nobel d'économie en 1978). Une œuvre fondamentale qui aborde des domaines multiples : les organisations et les problèmes de management, les mathématiques et la logique, les ordinateurs, la psychologie et la sociologie du comportement, l'économie. [...]
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