A. Smith est né à Kircaldy (Ecosse) en 1723.
Etudes à Glasgow (suit les cours de Francis Hutcheson), puis à Oxford.
1748-51 : Donne des cours à Edimbourg
1751 : Obtient la chaire de Logique à l'université de Glasgow, renommée à l'époque (le foyer des "Lumières écossaises")
1752 : Reprend la chaire de Philosophie morale, la plus prestigieuse à l'époque ; auparavant détenue par F. Hutcheson (...)
[...] Le penchant à l'échange, fondement de la DT Il est bien connu que l'une des principales singularités de Smith est de faire découler la division du travail d'un penchant à troquer et à échanger . On voit donc que l'échange joue un rôle tout à fait essentiel chez Smith puisqu'il est tout simplement au point de départ de la DT, donc à l'origine de l'opulence. Il est également connu que Smith affirme immédiatement dans la suite du texte qu'il n'entre pas dans son propos de déterminer l'origine du penchant à échanger. [...]
[...] CL : Ces 3 avantages expliquent en quoi la DT permet d'accroître à ce point la puissance productive du travail. II. De la division du travail au sein de la manufacture à la division sociale du travail La DT est toutefois un phénomène de très vaste envergure qui dépasse de loin le cadre de la manufacture. Il faut en effet distinguer DT au sein de l'entreprise (ex précédent) et division sociale du travail, la première n'étant qu'un aspect de la seconde qui, quand elle a pris toute son ampleur, est la marque des sociétés dites "avancées". [...]
[...] Cette solution ne fait cependant que déplacer dans le temps le problème, plus qu'elle ne le résout. On voit toutefois que Smith n'aurait évidemment pas repris à son compte la loi de Say selon laquelle toute offre crée sa propre demande. Il s'agit là d'ailleurs d'une des principales oppositions entre Smith et Ricardo. VI. Travail productif et improductif Pour Smith, seul le travail matérialisé dans un objet (manufacturé ou denrée agricole) est productif. C'est sans doute une des principales failles de l'analyse de Smith : ne pas avoir considéré les services comme producteurs de richesse. [...]
[...] Elles montrent également que Smith n'est pas, contrairement à certaines idées reçues, partisan systématique de la théorie de l'harmonie spontanée des intérêts selon laquelle si on laisse chacun poursuivre son propre intérêt privé (ici les capitalistes en divisant plus avant le travail afin de baisser leur coûts de production et augmenter leurs marges), un plus grand bien se produira nécessairement pour la société dans son ensemble. V. Limites de la division du travail L'extension de la division du travail est limitée par l'étendue du marché, c'est-à-dire des débouchés. Ainsi Smith explique que la division du travail est moins poussée dans les villages que dans les grandes villes. [...]
[...] On verra en fin de semestre que Léon Walras critiquera d'ailleurs vigoureusement cet oubli lorsqu'il tentera de rebâtir la science économique à la fin du 19e siècle. Ruisseau ADAM SMITH ET LA DIVISION DU TRAVAIL PLAN INTRODUCTION I. La manufacture d'épingles II. De la DT en manufacture à la DT sociale III. Le penchant à l'échange comme origine de la DT IV. Effets pervers de la DT IV. Limites de la DT V. Travail productif et travail improductif I. [...]
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