La crise de 1929 avait montré les limites du système classique selon lequel il existait un processus d'auto-régulation des marchés, l'offre créant sa propre demande. Ainsi, l'analyse de J.M Keynes (1883-1936), économiste anglais, a constitué une véritable révolution en macroéconomie. En effet, dans Théorie générale sur l'emploi, l'intérêt de la monnaie, publié en 1936, il expose une théorie sur les raisons des variations de l'activité avec l'alternance de périodes calmes et de périodes d'inflation et de chômage.
La crise actuelle, bien que différente de celle de 1929, est également la conséquence d'un système défaillant, celui de l'économie trop libérale et de la recherche exagérée du profit. C'est pourquoi certaines caractéristiques de la pensée de Keynes peuvent aider à sa compréhension.
Donc, dans quelles mesures la pensée de Keynes a-t-elle permis de contenir la crise actuelle ?
[...] Mise en place d'une théorie et d'outils spécifiques pour résoudre le problème Réactualisation de l'interventionnisme de l'Etat cher à Keynes. Etats injectent des fonds aux banques restauration des échanges bancaires internationaux. II) Les critiques de la théorie de Keynes et les limites qui se sont heurtées au retour de ses applications 1 - Les critiques de la théorie keynésienne Les critiques concernant les mécanismes Politique de relance efficace seulement si elle agit vite. Aide ciblée sur les agents ayant la propension marginale à consommer la plus importante. Relance coordonnée. [...]
[...] Réussite d'un plan de relance dépend des capacités des pouvoirs publics à rendre crédible leur action antirécession - Les limites de la théorie keynésienne dans la crise actuelle Certes, des similitudes indéniables Discours de Franklin Roosevelt du 4 mars 1933 pourrait être celui d'un dirigeant actuel. Crise de 1929 se traduit par une crise des systèmes bancaires. Intervention de l'Etat Fédéral dans les banques américaines. Qui ne doivent pas cacher les spécificités de la crise actuelle ayant engendré une gestion différente. Attitude des autorités Rapidité de la prise de conscience [ . ] des autorités publiques dit Bruno Cavalier. Actions coordonnées des banques centrales. [...]
[...] Etat est devenu un acteur économique plus puissant qu'en 1929. Nous avons tout d'abord présenté la théorie de Keynes en insistant sur le rôle essentiel de la demande et des animal spirits des entrepreneurs. Nous avons dans le même temps évoqué les applications concrètes préconisées par l'économiste dans le cadre de la crise de 1929 (interventionnisme étatique pour relancer la demande par exemple). Cependant, des limites ont été trouvées à cette théorie. Ainsi, il est essentiel de garder à l'esprit que les similitudes indéniables entre la crise de 1929 et 2008 ne permettent pas d'appliquer de façon identique les remèdes proposés par Keynes. [...]
[...] La crise actuelle, bien que différente de celle de 1929, est également la conséquence d'un système défaillant, celui de l'économie trop libérale et de la recherche exagérée du profit. C'est pourquoi certaines caractéristiques de la pensée de Keynes peuvent aider à sa compréhension. Donc, dans quelles mesures la pensée de Keynes a-t-elle permis de contenir la crise actuelle ? Afin de répondre à cette question nous allons rappeler l'idéologie de Keynes et les principes qu'il développe et qui peuvent être appliqués à la crise. Ensuite, son approche de la crise de 1929 est intéressante et nous considérerons sa réactualisation. [...]
[...] Enfin, la principale caractéristique de la pensée keynésienne étant l'interventionnisme de l'Etat, nous étudierons les raisons de sa remise au goût du jour. Cependant, la crise actuelle est différente de celle de 1929 malgré certaines similitudes. C'est pourquoi nous verrons ensuite les critiques de la théorie de Keynes et les limites de son application dans la crise de 2008. En effet, elle intervient dans un contexte différent et demande donc des outils de résolution particuliers. La pensée de Keynes et la réactualisation de certaines de ses idées L'idéologie de Keynes 1 - Réfutation du système classique Pas de processus d'autorégulation du marché, l'offre ne crée pas sa propre demande. [...]
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