Dans la macroéconomie keynésienne, l'investissement joue un rôle moteur décisif . Lorsque les dirigeants d'entreprises décident d'augmenter leurs achats de biens d'équipement, les projets d'investissement deviennent supérieurs à l'épargne constituée à partir des revenus courants. Ils ne peuvent donc financer leurs achats qu'en puisant dans des réserves de monnaie éventuellement disponibles ou en obtenant des crédits bancaires, autrement dit une création de monnaie. S'il n'existe aucune réserve de monnaie « oisive » et si les banques refusent les crédits demandés, les projets d'investissement ne pourront pas voir le jour et le mécanisme du multiplicateur ne sera pas déclenché.
[...] Cette situation est exceptionnelle ; elle a cependant été envisagée par l'économiste anglais J.M. Keynes pendant la Grande Dépression des années 1930. Elle suppose une économie en équilibre de sous- emploi dans laquelle les chefs d'entreprise se refusent à investir parce qu'ils n'anticipent aucune possibilité de reprise. Dans ce cas, toute augmentation éventuelle de la quantité de monnaie est absorbée comme dans une trappe, dite trappe à liquidités La seconde possibilité est que le volume de la production augmente, la vitesse et le niveau des prix restant inchangés. [...]
[...] A partir de cette date, la tendance se renverse sous l'effet de la lutte contre l'inflation, de la politique de rigueur destinée à restaurer la compétitivité des entreprises et de la progression du chômage. La part des salaires est ramenée à 63% en 1998. Elle se reconstitue ensuite sous l'effet de la diminution du chômage pour atteindre 65% en 2002 et se stabiliser depuis lors à un niveau voisin de celui des années 1960. Indications bibliographiques Darreau (Ph.) et Pondaven : Problèmes économiques et sociaux contemporains, Ed. [...]
[...] Dans ces expressions, p est le niveau général des prix et r la productivité ou le rendement du travail. Les prix montent autrement dit, le taux d'inflation Δp/p est positif si les syndicats sont capables de faire monter les salaires plus vite que la productivité : a > Δr/r. On peut en déduire qu'il existe un taux de chômage qui permettrait, s'il était atteint, d'affaiblir les revendications au point de stabiliser les prix. Pour un taux d'accroissement donné de la productivité, l'inflation est d'autant plus forte que le chômage est faible. [...]
[...] Cependant, les modifications de la masse monétaire ne sont pas le seul moyen de faire face aux besoins de moyens de paiement. Avec une même quantité de monnaie, on peut en effet faire un nombre plus ou moins importants de règlements durant une période donnée ; il suffit de faire circuler plus ou moins rapidement la quantité de monnaie existante. On appelle vitesse de circulation de la monnaie le nombre moyen de fois que la masse monétaire est utilisée pendant la période considérée pour faire des paiements. [...]
[...] De l'anglais wage (salaire). De l'anglais unemployment (chômage). Voir le document oboulo précité : I. Le niveau du Produit global Idem. [...]
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